[Test matos] Rabot-dégau Kity 2638 310mm

Dans le cadre de l'équipement d'un nouvel atelier, j'étais à la recherche d'une rabot-dégau. Parti initialement avec en tête un machine de 250mm, j'ai fini par me fixer sur cette machine de 310mm. Après coup, au vu des dimensions de la bête (et du rodéo qu'il a fallu organiser pour l'emmener à l'atelier), je suis moins certain qu'elle ne soit pas un peu surdimensionnée par rapport à mes besoins et attentes. L'usage, la qualité des pièces produites et la fiabilité de la machine permettront dans le temps d'affiner cette impression. En attendant, voici une présentation de la machine, de son installation, de son réglage et quelques remarques sur son utilisation.


1. Spécifications
2. Installation dans l'atelier
3. Présentation de la machine
4. Réglages
5. Retour d'expérience

1. Spécifications
(dimensions mesurées)

Dimensions caisse-colis :                    l 620 x L 1672 x H 852mm
Poids caisse-colis :                             385kg
Dimensions piétement :                      l 530 x L 707mm
Dimensions globales max :                 l 920 x L 1600mm
Dimensions table dégau :                   320x1520mm
Epaisseur table dégau :                      h 55mm
Dimensions table rabot :                    l 309x L 752mm
Epaisseur table rabot :                      h 45mm
Hauteur de travail table dégau :         h 825mm (hors pied)
Hauteur de travail table rabot :          h 495mm (hors pied)
Dimensions guide :                           L 1118 x h 130mm
Diamètre de l'arbre :                        95mm
Nombre de fer :                               4
Vitesse d'avancement :                    8m/min
Vitesse de rotation :                       4000tr/min
Avancement débrayable :                oui
Largeur fers :                                309mm
Poids total :                                  345kg
Puissance :                                   1.7kW (monophasé)
Capacité rabot :                            l 310mm / h 220mm
Capacité dégau :                           l 310mm
Hauteur max de passe :                5mm
hauteur max de rabotage :            225mm
Vitesse de rotation :                     4000trpm
Mortaiseuse :                               En option

Accessoires fournis :
- 4 fers montés et réglés
- 4 vis avec tête large en caoutchouc servant de pied
- 2 vis à anneaux pour soulever la machine
- clés Allen de service
- Guide 90° à 45°
- Protection à pont
- Notice

La machine a été achetés chez Kity Rouen autour de 1700€ TTC, avec 5 ans de garantie. Je n'ai pas pris l'option mortaiseuse, d'une part car je n'en ai pas

besoin pour l'instant, d'autre part parce je préfèrerai prendre une mortaiseuse à bédane pour le même ordre de prix.
Attention, chez Scheppach, la garantie du moteur implique une expertise de ce dernier qui doit leur être renvoyé.

2. Installation dans l'atelier

Je devrais plutôt parler de déménagement vers l'atelier. C'est LE petit paramètre qui a failli me dissuader de prendre cette machine. Car l'atelier se trouve à la cave et il n'existe qu'un escalier étroit en colimaçon pour y accéder. Un peu rageant car la machine est réceptionnée tranquillement dans le garage situé juste au-dessus. En comparaison, le franchissement d'un petit escalier à l'extérieur de la maison constitue une promenade de santé.

J'ai cogité un petit moment afin de me décider pour une stratégie susceptible d'épargner l'escalier et la machine, et éventuellement d'éviter de finir aplati comme une crêpe.
Pour l'escalier extérieur (3 marches droites), J'ai opté pour une rampe classique en agglo et un simple chariot à roulettes.  
Par contre, pour l'escalier, j'ai opté pour l'utilisation d'une luge en bois qui glisserait sur des mini-rampes en agglo qui viendraient recouvrir les marches béton de la section tournante. Pour la section droite, la luge doit glisser sur des couvertures le long des marches béton. Afin de diriger le convoi, une corde principale attachée à l'arrière permet de retenir l'essentiel du poids tandis qu'une autre placée sur le côté doit permettre de contrer le ballant et de contrôler le virage. Car oui, l'escalier tournant, l'angle des rampes à l'intérieur du virage est beaucoup plus raide que celui des rampes extérieures. D'où un "petit" souci d'équilibre.
Quatre personnes ont participé à la manœuvre dont deux faibles femmes ;o). J'ai utilisé des cordes et du matériel d'alpinisme, d'une part parce que je disposais déjà de tout ce dont j'avais besoin, d'autre part parce qu'il s'agit de techniques que je maîtrise, et pour finir parce que ce type de cordes, bien utilisées, est fiable et ne marque pas le sol ou les huisseries. Trois personnes ont été mobilisées pour la manipulation des cordes plus une autre positionnée sous la machine pour la diriger (j'ai préféré ne pas déléguer cette petite prise de risque).
La suite en images.


Une petite caisse vient de remplacer la voiture. Je passerais sur les errements de l'expédition (dus à un transporteur local qui a du mal à repérer un visiophone .... il préfère taper aux portes !), il faut juste signaler que la machine a été livrée dans les délais indiqués par le vendeur.
Il faut bien avouer que sur le moment, le colis m'a semblé bien imposant. J'ai commencé à avoir de sérieux doutes quant à la faisabilité du petit déménagement.
La machine est livrée toute assemblée dans une caisse en agglo de 12mm, avec un simple panneau de CP en 10mm comme support, plus 3 pieds fabriqués en agglo pour le transport en transpalette. Vu le poids de la machine, cela m'a semblé un poil léger !


Oups, la caractéristique qui pique un peu les yeux et les bras.


Petit tour d'horizon de la machine telle que livrée. A noter qu'elle a été abondamment graissée (ce qui n'empêche la présence de petites plaques de rouille sur une table).








On attaque la session régime qui doit permettre de lui faire perdre dans les 150-200kg. On commence par sortir les tables de dégau. Je pense qu'elle font dans les 40kg chacune.
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Vient ensuite le tour du moteur. Certes basique, mais il doit lui aussi peser dans les 40kg.



On vire ensuite le capot mobile capteur de copeaux. Ce qui ouvre la voie pour sortir la table du rabot, qui doit bien faire dans les 50kg. Et je m'arrête là car ensuite il faudrait s'attaquer au démontage du porte-fers et du rouleau d'avancement, ce qui pourrait entraîner des déréglages par forcément faciles à corriger. Au final, on se retrouve avec une machine au poids un peu plus humain. Elle se bouge sans effort excessif et la mise sur le chariot à roulettes ne pose pas de problème.
Focus sur les entrailles de la machine.






Franchissement du premier escalier. En montée celui-ci. La rampe avec un angle particulièrement faible permet de passer cet obstacle les doigts dans le nez.



Présentation de l'obstacle suivant. On fait un peu moins le mariolle. C'est pas le départ de Kitzbühel mais avec un petit colis de 200kg dans le dos, il y a de quoi à nourrir quelques suées froides.




Le système de rampes permettant de recouvrir les marches. La Kity est en approche.



La Kity sur sa luge, avec tout le système de cordes de retenue. Elle est visée avec 6 tirefonds (il était compliqué de la fixer avec vis et boulons : une luge ça doit glisser). Noter l'utilisation de couverture pour permettre une meilleure glisse et pour préserver les marches de l'escalier.


J'ai été un peu occupé durant le premier virage. Vous excuserez l'absence de photo. Par contre, une fois celui-ci passé, je me suis rattrapé. Malgré les apparences, la Kity est parfaitement stable, en tout cas tant que les cordes et les goujons tiennent bon. On peut respirer, le plus dur vient d'être passé. Je dois bien confessé avoir eu quand même quelques suées froides car une fois la machine embarquée dans l'escalier, en cas de problème il n'y avait plus d'échappatoire. Même l'utilisation d'un treuil risquait de poser problème. Seule une équipe de déménageur (ou un cinq de devant) aurait permis de débloquer la situation.



La descente de la section droite de l'escalier n'est plus qu'une formalité.



Une fois la bête remise sur le chariot à roulettes, les cordes sont réutilisées pour garder la machine suspendue, le temps de glisser dessous un kit de déplacement à roulettes. C'est le même modèle que celui déjà utilisé pour la scie stationnaire. L'ayant trouvé pas mal, j'ai misé sur le fait que les dimensions de la base de la machine sont bien inférieures à celles max des specs et que les 300kg max indiqués devaient bien autorisé un petit dépassement de 50-70kg (moyennant un bonne rigidificaton de la structure en ajoutant des vis).
Dernier petit instant de stress au moment de redescendre la machine sur son kit de déplacement. Ouf il a tenu bon. Premier test pour la déplacer : aucun souci, les roues ont l'air de tenir le chox. Au pire, si une roue venait à se casser, le machine ferait une chute de 1-2cm. Rien de très inquiétant.



Ensuite, remontage des organes. Aucun problème particulier. Pour l'instant, je ne me suis pas intéressé aux réglages : cela sera traité plus tard.
J'ai fait une erreur au déballage, je n'ai pas vérifier que le moteur était bien opérationnel (mais j'avais tout de même vérifier que c'était bien un 220V). Dernier petit coup de stress lors du test de fonctionnement : ça semble tourner normalement. Ouf !!!!! Par contre, la bestiole est tout sauf discrète "à vide" : j'imagine pas le raffut qu'elle doit faire quand elle grignotte !....
Par contre, dans ma précipitation, j'ai un peu zappé l'embonpoint causé par le capot avant de la machine qui était démonté jusqu'à là. Il comporte un repli en taule dans sa partie basse et il n'y a pas assez de dégagement entre le châssis du chariot et le piètement de la Kity pour le faire passer.
Bref, je me résous à aller chercher un palan, à utiliser les pieds livrés avec la machine et à mettre des cales sous les quatre cornières soutenant la machine.
A posteriori, la stabilité de la machine ne semble pas souffrir de ce réhaussement.

Salut,

Impressionnante cette installation!

J'espère que cette Kity te donnera satisfaction!

Qu'en penses les mécanos du forum? Est ce une bonne bécane? (ça petite sœur la 2636 n'est pas très apprécié je crois).

A+

Bonjour FMJ,

Et bien ,quel rodéo!!!Ca me rappelle quelques souvenirs! 

Je ne te souhaites pas de devoir la remonter un jour.

Tu confirmes la satisfaction de la plupart des utilisateurs du kit de déplacement que tu présentes.Je devrais bientôt en équiper mes machines.

Bon courage pour la suite!

Amicalement.

Marty

Bonjour,
Une nouvelle catégorie:le bricoleur-cascadeur.Epoustouflant
J'espère qu'elle te donnera toute satisfaction
Amicalemennt
JeanPierre

Ave
On voit bien que dans l'escalier tout le monde devait être "dans ses petits souliers"     

Quand déménages tu?? 

marty a écrit:Je ne te souhaites pas de devoir la remonter un jour.

Tu ne crois pas si bien dire. Cet atelier a été installé dans la cave de mes parents. Il n'a donc pas vocation à y rester ad vitam. Je compte migrer professionnellement prochainement, assez loin de mes bases actuelles, mais l'atelier va pour l'instant rester là où il est. A terme, il bougera. D'ici là, je pense que la garantie sera passée , je n'hésiterai donc pas à le désosser plus profondément. Mais il faudra probablement 3 ou 4 gaillards pour la remonter en haut de cet escalier infernal.

marty a écrit:Tu confirmes la satisfaction de la plupart des utilisateurs du kit de déplacement que tu présentes.Je devrais bientôt en équiper mes machines.

Pour l'instant, je n'en suis pas mécontent. Le système est simple et fiable. Le guide de montage n'est pas un modèle du genre, mais cela a tendance à devenir une constance avec les productions chinoises (je regardais récemment le manuel d'une vieille rabot-dégau Kity, c'était un autre monde....)
J'en ai mis un sous une scie stationnaire de 160kg. Ca se bouge avec un doigt.
J'ai un peu joué la chance avec cette rabot-dégau car elle pèse dans les 350kg alors que le kit est donné pour 300kg max. Mais je me suis dit qu'il devait avoir un peu de marge, qu'il pourrait certainement enquiller 15% de plus, que cette charge max devait être indiquée pour le kit monté au max de sa taille (et la base de la machine est bien inférieure à celle-ci), que je ne la trimballerai pas tous les jours et puis surtout qu'en cas de rupture d'une roue ou d'un renfort, la machine chuterait de 2cm et le choc serait amorti par l'agglo qui la cale.
En tout cas, la machine se déplace assez facilement sur un béton bien lisse.

Donc pour l'instant j'en suis satisfait, à voir la tenue des roues dans le temps.

niaproun a écrit:On voit bien que dans l'escalier tout le monde devait être"dans ses petits souliers"     

Bien vu !

jcl a écrit:   Quand déménages tu?? 

Réponse ci-dessus. Mais c'est vrai que si j'avais été complètement raisonnable, c'est un paramètre qui aurait dû fortement freiné cette acquisition.

BONSOIR
Je suis aussi intéressé par cette machine et j'ai hâte de voir tes premiers essais pour voir ce qu'elle a das la ventre pour prendre la décision finale
Cordialement

Moi aussi, seulement je me suis mis dans un chantier qui risque de me prendre un peu de temps : désembouage de radiateurs, avec nettoyage au Karcher, changement des robinets et des coudes, plus liquide de désembouage, avec peut-être utilisation d'une pompe car l'installation est vraiment sale. J'oubliais le petit détail qui fait la différence : il y a 50 radiateurs, tous en fonte, certains faisant plus de 120kg ....

En prévision de ces tests, une première petite question à destination des spécialistes :
quelle doit être la tension des courroies d'entraînement ? Pour l'instant, suite au remontage, la tension correspond à un peu moins que le poids du moteur, soit 20-30kg environ. Les courroies sont bien tendues sans être raides comme des cordes de piano. C'est bon ?

Bonjour,

D'abord, félicitation pour ton achat.

Ben dis donc, FMJ, il fallait que tu aies vraiment envie de l'avoir cette rabot dégau. Je ne sais pas si j'aurais eu le courage d'entreprendre un truc comme ça !

Ton atelier est-il correctement ventilé ?

Non, mais c'est en cours d'amélioration. Je viens d'acquérir un ventilo Elbé d'occaz qui va être intégré dans une petite fenêtre donnant sur l'extérieur, en extraction. Un collègue du boulot a le même dans son atelier, notamment pour les collages il colle beaucoup de strat) : ça dépote sec !

C'est pas tant les poussières que le bruit qui m'inquiète. Dès que je vais essayer de grignoter du chêne ou du bois rouge, ça risque de rameuter tout le quartier ..... Sans parler des occupants du dessous (mes parents en fait).

Bonjour,

Je relance ce sujet afin de connaitre ton avis sur cette machine au bout de 2 ans. En effet je vais peut-être en acquérir une en tri et j'aimerais avoir l'avis de quelqu'un qui l'a utilisée.

Merci!

Bonjour,
Petit déterrage de ce fil. Depuis que j'ai cette machine, je râle contre son guide parallèle qui est flambé dans tous les sens. Une vraie honte, ce d'autant plus que le support du guide est en fonte bien massif, à l'image du reste de la machine.

Initialement je me suis dit que j'allais acheté un guide en pièce détachée et puis j'ai rentré un profilé alu de 80x40 par l'intermédiaire d'un copain. L'idée étant d'abouter dans la hauteur 2 profilés pour obtenir un guide 160x40, et de lui acoller un bandeau de MDF ( pour avoir une surface lisse mais je pense que c'est purement psychologique).
Pour abouter les profilés, je suis parti sur un taraudage avec des vis BTR de 140mm (qu'il faut que je commande car c'est tout sauf standard), et d'une languette pour le maintien de l'alignement.  Mais a posteriori, je me serais moins embêté en les collant avec de la colle polymère.
Ensuite je réutiliserai le support original du guide, avec une fixation par vis (en taraudant) vu que les rainures du nouveau profilé ne correspondent pas à celles de l'ancien.
Retenant la leçon, le bandeau MDF sera collé. Plus un petit bouchon esthétique aux 2 extrémités.
J'ai l'impression que les rainures des profilés sont identiques à celles des profilés Motedis. En tout cas elles acceptent les serre-joints Festool sans avoir à limer ces derniers.

Le guide original, avec ces merdouilles de cloison de 2mm



Le nouveau profilé alu



Collage d'une alèse sur le bandeau MDF : mine de rien, ça sert d'avoir "quelques" serre-joints sous la main !


La suite attendra la réception des bis BTR

Les esprits pointilleux auront noté que le nouveau guide ne présentera pas le même chanfrein à 45° que l'original. Ce qui ne me chagrine pas : je ne l'utilise jamais ! (la scie à format n'est pas là pour faire jolie !)

Bonjour,

J'ai reçu la quincaillerie, je vais donc pouvoir poursuivre.
Mais d'abord j'aurais une petite question : je souhaite loger la tête de la vis BTR dans la rainure. Or celle-ci fait 8mm de large tandis que la tête de la vis fait 14.5mm.
D'une part je ne dispose pas d'un foret métal de 15mm ou approchant. J'ai juste une mèche forster de 15 et une fraise droite de défonceuse de 15.
D'autre part, percer dans une rainure me paraît peu évident.

Je pensais mettre une languette de bois dur dans la rainure et percer avec la fraise droite. mais j'ai quelques craintes de péter cette dernière.


Comment vous feriez de votre côté ? Merci

Bonjour

Bon à défaut de conseil, je me suis pris en main. Après réflexion, je ne sentais pas trop d'y aller avec la fraise de 15mm. Du coup, j'ai changé mon fusil d'épaule. Je suis plutôt parti sur l'utilisation d'une fraise hélicoïdale de 8mm avec une bague. Plus un petit gabarit servant de guide pour la bague et de base pour la def.
Je craignais la transition alu > vide de la rainure. Du coup, j'ai fait une languette dans l'essence le plus dure dont je dispose : du houx !

Finalement, ça s'est bien passé. Moyennant 2 petites passes de 1.5mm. D'une part pour ne pas faire forcer la def, d'autre part parce que l'utilisation d'une bague rend l'aspiration inefficace. Et le fraisage de l'alu n'apprécie guère l'accumulation de copeaux.
Mais que de temps consommé pour 5 petits "lamages" !!!

Le dispositif


1ere passe


2eme passe


Petit test : ça passe !


Le résultat ! Yep  !!!!      

Bonjour,

Et donc suite et fin de ce guide parallèle.

Je me suis fait "plaisir" en usinant des lardons en sipo pour la jonction de 2 profilés. A la scie et à la def, pas facile d'être précis au 1/10 près !
7 lardons au total (il en manque un sur la photo : le lardon central, le plus important.). A fortiori, je pense qu'à par le lardon central, cela était très dispensable !




Vérification de la planéité : tout est OK


Ce coup-ci, j'ai collé le panneau MDF. Là aussi, il en faut des serre-joints !!!! Aucun souci avec de la colle polymère (Pattex 100% gel que j'utilise depuis des années avec satisfaction !).



Il a fallu "un peu" adapter le support original (fait pour s'incliner à 45°). Mais j'ai quand même pu réutiliser les vis avec écrou carré qui allaient bien dans les rainures de mes profilés.
Et au final, voilà ce que donne ce guide :



Comparaison avec l'original : on n'est pas du tout sur le même gabarit !




Au final, je suis plutôt satisfait du résultat. Le guide est parfaitement plan et d'équerre. Et il solide comme un roc (je peux désormais bourriner sans retenu avec de gros madriers : il ne bronchera pas). Un peu trop même, car il est très lourd pour la mise en place. Je pense qu'on doit taper dans les 20kg .....

Après réflexion, j'aurais pu me simplifier la tâche pour un résultat équivalent :
> Collage des profilés plutôt qu'un assemblage (un peu approximatif - une PAC plus rigoureuse ne serait pas superflue !) par vis
> Les lardons en bois sont un peu superflus
> L'ajout d'un panneau en MDF était lui aussi inutile  (pas besoin de rigidifier le profilé + je ne pense pas que les rainures du profilé soient gênantes). Et le guide en aurait que plus léger.

salut

joli travail. Et c'est vraiment rigide et parfaitement d'équerre ?

Rigidité : quand je tape dessus avec la paume (et au cente), ça ne moufte pas ! Et j'ai pas des mimines d'adolescente !

Equerrage : il y a du jour sur l'équerre, mais ça ne doit pas dépasser quelques dixièmes à l'extrémité des 16cm ! Donc je serais tenté de dire : oui, l'équerrage est plutôt bon !

Bonjour,

Très beau travail...