Atelier de Boiseux

J'en parle de temps à autres depuis des mois, je rénove, reconstruit serait le terme le plus exact, et aménage depuis l'an dernier la dépendance dans le jardin de ma mère pour ranger le matériel conservé de mon entreprise après ma cessation d'activité... et accessoirement bricoler "confortablement".
Avertissement : je n'ai pas pris de photos de toutes les étapes, je laisse votre imagination remplacer celles qui manquent.

état des lieux avant travaux :



un "chais" comme on dit sur le Bassin d'Arcachon, en fait le mise en commun de 3 abris construits de bric et de broc par le grand père, et partiellement améliorés par mon père. Electricité remise aux normes en 2012 par mes soins, mais ne correspondant pas à mes besoins.
deux types et hauteurs de toitures différents avec une étanchéité inexistante entre les deux (plein ouest, sens du vent dominant), des murs pas finis ou dégradés, pas d'isolation, contrôle d'accès impossible, trois niveaux de sol, des décrochements de façade inexploitables... Bref, inconcevable d'y stocker mon matériel en l'état.

Le but : reconstruire la dépendance pour en faire un ensemble cohérent, hors d'eau hors d'air, sécurisé pour le matériel, isolé thermiquement (pour mon confort l'hiver et l'été) et phoniquement (pour le confort de mes voisins, l'été, les oreilles sensibles sont légion en station balnéaire).
pour faire des économies, le cahier des charges comprend le réemploi ou l'utilisation du maximum de matériaux de récup. du démontage de la précédente dépendance ou des aménagements démontés à la fin de location de mon ancien atelier professionnel ainsi que du reste de mes stocks quincaillerie, bois et panneaux.

Sans avoir vocation à devenir un local habitable dans le futur, il devra présenter une apparence plus flatteuse que le "taudis" existant.

De légères modifications par rapport au plan du bâtiment d'origine devront permettre :
de gagner quasimment 5m² de surface intérieure (limite en dessous de laquelle aucune démarche n'est obligatoire)
de créer une avancée de toiture en façade abritant le local des aspirateurs et le stock à bois
de créer un retour de toiture abritant les vélos.

Une cloison intérieure avec porte à galandage séparera le local en deux parties :
une partie atelier d'environ 22 m² (6,50 x 3,40)
une partie "stockage" d'environ 4 m², dans laquelle prendront place à terme : le congélateur, le sèche linge, les conserves, peintures, produits d'entretien, petit électroménager (radio, machine à café, micro-onde).

Contrainte ayant un impact important sur la conduite des travaux :
le congélateur, le sèche linge, et tout le matériel de bricolage de mon père déjà présents dans la dépendance existante ne pouvant être stockés ailleurs le temps des travaux, je serais obligé de m'organiser pour avoir en permanence une partie couverte où stocker le matériel.

bsr boisseux & tous,
rien qu'a la lecture de ton cahier des charges j'en ai les guibolles qui trembles , bref cela me scie les pattes !!!
mais ne dit on pas " à cœur vaillant rien d'impossible " si je suis certainement pas le dernier je m'inscrit sur la souche de ton carnet de ticket pour suivre cette grande aventure que tu ouvre sous nos
amicalement jean phil

Bonjour,

Pas mal de boulot en perspective, bon courage. Je suivrai cela.

la première étape est de définir comment je vais procéder et concevoir le mur sud et le doublage des  autres parois existantes.
j'opte pour une ossature bois, j'ai récupéré suffisamment de bois de section 120 x 45 en démontant le podium "machines" de mon ancien atelier. Des poteaux seront tout de même achetés pour réaliser les angles du pan coupé et supporter mes collages tenant lieu de fermes à simple pente (des section de 225 x 75 en Douglas, à acheter également.)

Le parement extérieur devra être simple à mettre en oeuvre et ne pas nécessiter d'entretien (accès limité par l'escalier d'accès à une autre dépendance contre lequel viendra prendre place le pan coupé, souhait d'avoir le moins d'entretien possible à effectuer). Malgré un prix dissuasif (environ 75 € HT/m²) et grâce à une surface de murs à barder relativement réduite (environ 25 m²), le choix se porte sur du compact façade, produit répondant le mieux à nos exigences. La couleur : blanc comme la maison.

Le doublage des 3 autres parois se fera par ossature métallique
isolation laine de verre 100 mm entre les montants d'ossature, parement intérieur en mélaminé blanc 19 mm pour la luminosité, le faible coût de revient (environ 6€ HT/m², très inférieur à des panneaux bruts + peinture), l'épaisseur et résistance mécanique suffisantes pour envisager un majorité des fixations à prévoir par simple vissage, une mise en oeuvre rapide.

Le mur extérieur sera repoussé de 0,50 m hors de la structure existante pour compenser l'épaisseur du doublage à créer et mettre la rénovation hors d'eau avant démolition des murs existants (le problème du matériel à stocker sur place pendant le chantier).
Un pan coupé devant remplacer le renfoncement préexistant complètera les presque 5 m² d'augmentation de surface intérieure.

Je n'ai pas pris de photo de la réalisation des fondations...
Pour faire court, à l'extérieur, après arrachage de la vigne et dépose de tout ce qui gêne (pavés, côté de l'abri bois ; toiture, charpente et mur inachevé côté pan coupé...) et fouilles, une dalle d'environ 10 cm sur hérisson avec en bordure une tranchée de 20 cm de profondeur (les avantages d'un coin où il ne gèle quasiment jamais). côté intérieur, un coffrage périphérique pour créer une semelle de niveau constant.
Le sable (oui, le terrain est sableux, encore un avantage à habiter sur le littoral girondin) excavé est tamisé. les cailloux pierres, cochonneries diverses (c'est fou les trucs bizarres qu'on trouve en creusant les jardins par chez moi) serviront de hérisson. Le sable nettoyé sera évacué en forêt.
Un nettoyage soigné de la bordure des dalles existantes permet d'en éliminer tout le sable et les corps susceptibles d'empêcher une accroche convenable.
je profite des fouilles pour passer une gaine enterrée pour l'alimentation électrique à modifier jusqu'à un regard (+ 1 rehausse)
2 big bag (soit 2 m², environ 3 t) de grave et ... je ne sais plus combien de sacs de ciment... 27 si je dis pas de bêtises... seront utilisés.
Qu'il est pratique de disposer d'un tire palette pour avancer un big bag de 1500 kg à mi chemin... au delà le cheminement ne résiste plus à la charge.
Une bétonnière (capacité de gâche : 1/2 sac de ciment et la grave qui va avec) m'est prêtée par un ami. Elle a déjà bien vécu, et à la moitié du premier big bag (fin de première matinée) c'est la tuile : le roulement de fond de cuve lâche. Je finis la deuxième journée et le premier big bag en gâchant à la main, mais en plein mois d'août avec des températures de + de 30°, il devient vite évident que je ne peut continuer ainsi.
Mon oncle me prête une bétonnière plus petite (1/4 de sac) et je finis mes fondations ainsi.

En fait le plus gros est déjà fait, il faut dire que j'ai attaqué en août de l'année dernière.
Mais tout seul ou presque, c'est trèèèèès long. surtout quand on passe autant de temps à déplacer ce qui gêne qu'à travailler...

Les fondations sèches, la semelle de l'ossature (classe 4) et son coupe capillarité sont fixés (vis béton) sur l'emprise de la façade à créer.
Cela me donne les angles des poteaux à préparer aux extrémités du pan coupé.

Pan coupé pour la réalisation duquel un ami vient m'aider : le parement extérieur étant inaccessible à cause de l'escalier contigu, il faudra assembler l'ossature et finir l'extérieur avant mise en place définitive.
Nous commençons par la préparation des poteaux d'extrémité du pan coupé (délignage des angles) dans des sections de douglas de 200 x 200
Faute de machine appropriée sous la main, j'improvise un guide parallèle pour ma TS 75 : 2 bouts de tige filetée de 8, une chute de multiplis, 2 rondelles grover, 2 écrous standard, 2 écrous borgnes, 2 écrous papillon, 2 vis tête hexagonale, 2 morceaux de support de seuil alu.



Plusieurs passes et réglages d'angle plus tard, après tronçonnage à longueur finie, les 2 poteaux sont prêts
Plus qu'une chute d'un des poteaux en stock, l'autre, plus complexe, a déjà fini à la cheminée  


Ensuite, mise en place à blanc des poteaux pour avoir la longueur d'ossature à fabriquer.
Fabrication de l'ossature en prévoyant une baie pour une fenêtre : une petite croisée en Niangon que je conserve depuis des années, une pièce d'exercice réalisée en stage "menuiseries extérieures à étancheïté renforcée" (profil 802 d'Elbé pour les connaisseurs) lors de mon BP avec les Compagnons. je dois encore faire les finitions (jets d'eau sur les ouvrants, fabrication des parcloses que je n'avais pas pensé à récupérer, achat et pose du double vitrage) Je dote déjà le dormant d'une pièce d'appui en Douglas : usinage d'une pente, d'une rainure pour encastrer le parement du mur, d'une goutte d'eau.

Jumelage de l'ossature avec les poteaux d'angle, et transport vers l'emplacement de destination pour essai à blanc de l'ensemble.

Les côtes et angles correspondent, le temps est venu de décaler la paroi pour la vêtir de son habit de lumière multicouches :
contreventement en OSB épaisseur 10 mm
pare pluie/écran sous toiture HPV3
liteaux 13 x 38 doublés en largeur et couverts d'une bande d'EPDM largeur 100 mm
fenêtre
panneau de compact façade.
en partie basse, une bavette en zinc pliée façon jet d'eau évacue l'eau de ruissellement hors de l'emprise de la dalle, et l'indispensable grille anti rongeurs interdit l'accès de la lame d'air aux intrus.


Ainsi préparé et très sensiblement alourdi, nous mettons le pan coupé en place avec difficulté, mais il entend finalement raison et après jumelage sur la semelle à l'aide de vis de 5 x 80, quelques chevilles métalliques de bonne taille traversant la lisse basse et la semelle assurent un ancrage solide dans le béton de la dalle.
Le reste de la façade est nettement plus simple à fabriquer, tout droit et transportable "vide"

bonsoir
je m'inscris également,voilà un projet comme je les aime
vivement les photos.

cordialement,

Vincent

l'ossature de la façade achevée, il est temps de penser à la charpente et la couverture. 3 poteaux sont fixés en vis à vis aux emplacements indiqués pour recevoir les "fermes"
Compte tenu de la faible hauteur disponible (environ 2,70m au faîtage, 2,3 m à l'égout), la pente est très faible. De l'ordre de 10 %, ce qui implique une couverture en tôle nervurée (laquée rouge pour rester relativement discrète dans une région de tuiles terre cuite).
Pour simplifier la fabrication et assurer une résistance maximale, les fermes seront constituées de deux sections de 225 x 75 en Douglas, collées ensemble pour obtenir des poutres de hauteur 450 mm
Il ne me reste plus qu'à les déligner à la pente et la côte appropriées, puis les amincir quelque peu côté faîtage
Je peux alors procéder à la mise en place dans l'enfourchement en haut de poteau côté faîtage, et sur l'arasement du haut d'ossature côté façade.

Les pannes sont encastrées affleurantes en haut de ferme.
Si j'envisageais initialement un assemblage fermes / pannes esthétique et discret via des entailles à queue d'aronde sur ce principe :

Le coût prohibitif du gabarit "tout prêt", comme le temps nécessaire prévisible à m'en faire un maison de précision satisfaisante m'ont conduit au choix d'une solution moins élégante mais plus pragmatique : les sabots métalliques.
la panne sablière assure le bouchage en haut d'ossature et maintient l'écartement des fermes en bas de pente
la panne faîtière rigidifie et assure l'aplomb de la structure côté poteaux
une panne intermédiaire en milieu de pente limite la portée à 1,75 m et permet de réduire la section des chevrons à 70 x 70 mm (couverture légère).

La charpente est contreventée par un panneau d'agglo hydrofuge d'épaisseur 19 mm, protégé par le même pare-pluie / écran sous toiture HPV3 que la façade. Plus lourd à mettre en place et plus coûteux que des liteaux, mais incomparablement plus confortable et sécurisant pour la suite !

Les opérations "fermes + pannes + contreventement + écran sous toiture se réalisant une moitié de toiture après l'autre (en ayant soin de garder la longueur de lé nécessaire à couvrir toute la largeur de la dépendance sans joint pour l'écran sous-toiture). Toujours ce problème de matériel à garder à l'abri de la pluie au milieu du chantier !

litelage, contre litellage et pose de la noue (PVC), de la couverture, des bandeaux, de la gouttière en PVC.




gouttière pour laquelle j'ai du fabriquer un raccord d'angle spécifique à la jonction du pan coupé. Une fortune + le délai en commandant une pièce sur mesure chez Nicoll, si bien que mon fournisseur m'a déconseillé le PVC. Mais il se trouve que j'avais du stock de récup. à éliminer utilement... alors j'ai réfléchi une ou deux semaines, et après ajustage soigneux des deux parties de l'angle un collage au mastic MS (polymère) semble se montrer efficace depuis 1 an... il faut dire que j'ai fait un généreux bourrelet intérieur et extérieur pour assurer le collage !

Une fois la structure hors d'eau, il a fallu casser ce qu'il restait des murs de l'ancienne dépendance (soubassements maçonnés), évacuer les gravats (quelques voyages en déchetterie).
Puis, poser le contreventement et le pare-pluie sur la façade, et réaliser le pavage des extérieurs abrités (local aspirations, stock à bois, abri vélo) avec les briques en bordure et pavés en remplissage récupérés lors de la préparation des fondations.



Le plus urgent étant géré pour l'extérieur, il est temps de s'intéresser à l'intérieur :
pose de l'ossature métallique du doublage, isoler les parois (laine de verre avec pare vapeur kraft épaisseur 100 mm pour les murs, laine de roche pare vapeur kraft épaisseur 70 mm entre chevrons pour la toiture)
J'en profite pour faire passer dans le doublage et à travers le mur pour déboucher dans la cave deux gaines électrique pour la mise aux normes du pavillon adjacent (circuit prises et circuit éclairage). Elles auront leurs coupe circuits dédiés au tableau de l'atelier.
Toutes les autres gaines cheminent en apparent en haut de paroi, dans l'éventualité de modifications futures.
pose du "solivage" de mise à niveau du sol (parfois un simple calage), et fixation du platelage en dalles d'agglo récupérées lors du démontage du podium "machines" de mon ancien atelier.
A mesure que le sol fini est posé, je couvre le joint périphérique avec les panneaux de parement intérieur :
mélaminé blanc épaisseur 19 mm avec en protection du chant bas un profil PVC en U. l'étanchéité à l'air et la poussière est assurée par un compribande collé sous le profil PVC.

bonsoir,
bon dieux que ça va être bien ,je vais suivre ça.et tout seul en plus,félicitation et bon courage

Oui, que de travail. Tu vas les apprécier ces mètres carrés d'atelier.

Ca doit pas être si compliqué que ça a faire le gabarit arunda! Il faudrait qu'on ai un prof de math sous la main ! En connaissant le diamètre des bagues, de la fraise, un peu de sketchup pour les essais (voire de SW pour la suite), un marin avec un cnc pour tailler ça dans une plaque d'alu de recup.

On a tout ce qu'il faut ici

@+

Je n'exclus pas de me fabriquer un gabarit du genre un jour... mais la priorité n'était pas (et n'est pas encore) à cela.

meles a écrit:Ca doit pas être si compliqué que ça a faire le gabarit arunda! Il faudrait qu'on ai un prof de math sous la main ! En connaissant le diamètre des bagues, de la fraise, un peu de sketchup pour les essais (voire de SW pour la suite), un marin avec un cnc pour tailler ça dans une plaque d'alu de recup.

Bonjour à Tous et félicitations à Boiseux pour ce travail important.

Blaise,
Ce qui me rebuterait serait plutôt le prix de la fraise QA.
Ses caractéristiques en font un objet onéreux.
++
Renaud

6°sens a écrit:
Blaise,
Ce qui me rebuterait serait plutôt le prix de la fraise QA.
Ses caractéristiques en font un objet onéreux.

Et accessoirement, la défonceuse qui va avec !

la défonceuse, ce n'est pas un problème, je la possède déjà : Festool OF 2200
La fraise à queue d'aronde qui va bien pour de la charpente en revanche c'est un budget !
j'ai vu une démo d'un système équivalent à l'Arunda, la fraise (à plaquettes jetables) se montait sur le filetage de l'arbre à la place de la pince.
donnée compatible pour les défonceuses forte puissance Festool et Maffell (voir si d'autres ont des filetages comparables)

Je prends un ticket! Ca va être superbe.

Vivement la suite
A+
Florent

(photos ajoutées au descriptif de la construction du pan coupé)

Plusieurs mois plus tard, ça a bien avancé, même si c'est un peu lent à mon goût...

Pour commencer, un aperçu de l'extérieur :

bsr Boisseux ,
tu a le bonjours d'un observateur de l'ombre qui trouve que cela avance fort bien car ton cahier des charges était quand même Maousse!!!
amicalement jean phil

Je fais de mon mieux, mais il reste encore pas mal de stocks divers sur palettes bâchées qui traînent un peu partout dans le jardin... et ailleurs... tandis que la dépendance est déjà bourrée comme un oeuf, l'intérieur mériterait une photo dans le fil des plus beaux bor.els (dés)organisés !

L'intérieur d'ailleurs, fera l'objet de la suite de la description... après la soirée théâtre ou demain.

Bonsoir Boiseux

Et bien quelle avancé meme si tu n'est pas rendu au bout on apercoit quand meme la progression
et puis cela n'avance jamais assez vite pour soi, moi c'était pareil mais maintenant je savoure ce que j'ai fait
et le plus dur sera le rangement et l'agencement de ce superbe atelier
j'attend la suite avec impatience

Bonsoir à tous, bonsoir Boiseux
Impressionnant! et super bien fait!!!
Chapeau bas.
Amicalement
JeanPierre

L'intérieur !
Toujours en cours d'aménagement et rangement, merci d'excuser le désordre !

La pièce stockage :


Elle abrite le gros congélateur coffre, le sèche linge, un petit réfrigérateur T-top, le micro-onde et la cafetière pour les repas estivaux, la radio, et une bonne série d'étagères accueillant d'un côté les produits de finition et la droguerie, de l'autre les conserves diverses.

A cela s'ajoutent un certain nombre d'articles ayant vocation à trouver leur place ailleurs, plus tard, dans des jours meilleurs.

la partie atelier :
Le pan de mur nord se voit doté de nombreuses colonnes de rangement.


Afin de permettre un accès optimal au contenu (et d'employer mes stocks au mieux), j'ai utilisé au maximum les coulisses de tiroirs (et parfois tiroirs complets) que je possédais. Leurs dimensions ont dicté en grande partie la taille des colonnes, ce qui explique leurs largeurs et profondeurs variables.
Seule la hauteur est constante, offrant un espace de rangement supplémentaire pour certains outils encombrants.
Ces colonnes sont posées sur des chevrons calés de niveau et fixés au sol pour assurer un nivelage parfait.
La dernière colonne est une "sur-frigo" : elle est suspendue au dessus d'un vieux T-top en panne dont les parois isolantes abritent parfaitement colles, cartouches et mastics divers de la chaleur estivale et du froid hivernal.

Dans la continuité des colonnes, un plan de travail "affûtage / travail du métal". ne disposant ni du matériel ni des compétences pour travailler le métal, cela se limitera principalement à de l'affûtage, et occasionnellement le tronçonnage, le limage et le taraudage ou filetage d'un profilé pour un besoin particulier.
Par exemple, j'y ai fabriqué les grandes platine de suspension du grand volet roulant à l'extérieur de l'atelier


Sous ce plan de travail que j'emploie également pour changer les lames et fraises de mes machines, la servante à systainers et une caisse à outils, toutes deux à roulettes.
Au dessus, le caisson de stockage des lames de scies,


et le rack à clés


Hormis les colonnes, tous les rangements ou presque sont fixés sur french cleats pour les déplacer à l'envi.
Si cela fait perdre un peu de place, il est pratique de pouvoir déplacer les rangements en fonction des besoins, en particulier lorsque leur emplacement définitif n'est pas encore certain et que beaucoup de placards de récupération n'ont pas forcément vocation à rester des solutions définitives.

La suite de l'atelier plus tard !

Salvt boiseux,
Joli, joli !
Sur le congélateur, c'est une toile cirée ou un drap ?
On dirait presque un magasin ton atelier, c'est superbe !

@+ Pégui

C'est un drap, et pour le côté magasin, c'est surtout que les angles de prise de vue ont été soigneusement choisis pour occulter au maximum le bazar qui encombre le centre !