[visite] Forges de Saint Juery (Auriou)

Bonjour à tous

Avant toute chose, les photos ci-dessous ont été prises par madame, avec l'autorisation des personnes en photo, et le sujet a été créé avec l'aval de M. Auriou lui-même (ouah comment je me la pète). Il est possible qu'il y ait quelques erreurs (nombre d'employés par exemple ou mauvaise interprétation de ma part), je corrigerai si je trouve l'info.
Deuxième chose, je n'ai pas trop trouvé de catégorie idéale, mais je pense que ce poste peut intéresser du monde et c'est la catégorie la moins inadaptée à mon sens.

Bref, après cette introduction, l'histoire.

Pour mon anniversaire, Madame Dulcinée27 (devenue depuis Dulcinée33) m'a invité à passer le week-end à Albi. Depuis Bordeaux, nous avons vu un panneau "Moissac", je lui ai demandé "qui habite là ?", elle m'a répondu "Jalabert", j'ai dit "raté, lui c'est Mazamet" et donc elle m'a dit "Alain" et là j'ai di oui. Bon, à sa décharge il était tard et nous avions un week-end chargé, donc elle avait le droit de se tromper et nous n'avions malheureusement pas le temps de faire une halte/visite du musée du flippot (de toutes façons on ne savait pas si ce musée était ouvert).
A ce propos, je trouve ça inadmissible, quand on cherche Moissac, on a l'histoire, St Jacques de Compostelle, blabla, mais il n'est fait mention nulle part de la renommée du flippotage et de son école.

Bon, on a roulé, roulé, puis visité Albi.

Dans le week-end, je dis innocemment "tiens, les forges sont ouvertes le lundi, on pourra y aller ?". "Bah oui mon chéri, si tu veux."

Quand on est arrivés devant, j'ai entendu un "on vient pour la visite", et là, il paraît qu'un grand sourire est apparu sur mon visage.

Comme les photos c'est sympa aussi, je vous propose une visite des lieux.

Tout d'abord, la salle de repos, parce qu'on est arrivés à 10h, pour le café, donc madame avait approté les croissants et un truc qu'ici ils appellent chocolatine mais qui ressemble quand même drôlement à un pain au chocolat :



Je ne me rappelle plus des noms, mais à gauche, vous avez la seule femme de l'atelier, en face la femme du patron, et à droite, un monsieur très sympathique qui nous a expliqué qu'avant il était cuistot.

Auriou, c'est 12 personnes (et là, j'ai un doute, 12 employés en tout, 12 personnes dans l'atelier, avec la direction ?) , ce qui fait peu pour une entreprise qui fabrique des produits qualitatifs vendus dans le monde entier (Canada notamment).
Nous avons un peu discuté de la situation actuelle, puis nous sommes allés dans l'atelier.

Alors pour fabriquer une râpe, chez Auriou, deux possibilités :
partir d'une forme estampée :


ou forger un carré :


Pour faire un bon outil de frappe (burin à pierre par exemple), il faut le forger pour conserver ses propriétés et ne pas avoir de vibrations qui remontent dans le bras. Pour qu'il soit confortable, il faut qu'il soit légèrement fuselé et octogonal.

Donc, sur l'image précédente, il y a le "tourner carré", le marteau pilon descend plus ou moins vite (piloté par une pédale comme une pédale de machine à coudre), avec plus ou moins de force, et le forgeron pose son ébauche carrée sur le tas (ou l'enclume, je ne sais pas), laisse le pilon descendre, pivote son poignet avec la pince de 90° et recommence. Ainsi, il part d'un carré et l'affine en conservant un carré qui deviendra un octogone plus tard. Je n'ai pas de photo, mais il aplati ensuite le bout de son carré pour avoir une forme de feuille, puis il oriente la feuille par rapport au manche :


Sur ces photos, il est en train de fabriquer un rifloir à bois si j'ai bien compris :
rifloir Auriou

La forme obtenue par forgeage ou estampage est ensuite polie, ce qui est logique, si on n'a pas une belle surface au départ, les dents piquées ne sont pas régulières et propres et le résultat est mauvais (ou moins bon)

Puis, vient le piquage et là, c'est assez impressionnant (il faut avouer que la formation dure 18 mois pour être capable de piquer toutes les formes de râpe, ce n'est pas rien et ça donne une idée du niveau demandé)

L'atelier de piquage :

Ouvert sur l'extérieur pour profiter de la lumière naturelle, chacun son poste, et "tac tac tac tac tac     tac tac tac tac tac     tac tac tac tac tac"
Le piquage (comme la fabrication des râpes d'ailleurs), c'est traditionnel, pas de CN, des outils "qui fonctionnent on n'a rien inventé", et de la patience.
Pour faire des râpes fines, c'est un petit marteau, pour faire des râpes moins fines (avec un plus petit numéro), on prend un plus gros marteau. Tout simplement.

Le marteau en question, derrière l'espèce de pied :


Et donc, le piquage en cours :


Pour maintenir la râpe travaillée c'est simple :

Le pied tend la courroie qui plaque la râpe sur un tas en plomb (pour ne pas abîmer les dents déjà faites)

Le modèle d'entraînement de Stephen (je crois), un gaucher,

Comme il s'entraîne, il fait ça sur un plat tout simple, piquage/rectification au touret-backstand/piquage... Même si la matière représente une faible part du prix d'une râpe (et on comprend pourquoi quand on visite), ça serait un peu bête de gacher des pièces estampées

L'étalon des piqûres :

En gros, à piqûre 1, on fait des copeaux (voire des flippots) et à 15, on caresse le bois qui rigole

Une râpe en cours de piquage :

D'abord, les deux arêtes, puis les deux faces, avec la face demi-ronde qui est faite en plusieurs secteurs pour garantir la régularité de la piqûre (burin bien orthogonal à la surface) ce qui serait plus difficile à faire en travaillant toute la largeur d'un coup

Ensuite vient l'opération de trempe :


La râpe est chauffée dans un four, puis trempée dans un bain de sel, et si besoin :

elle est redressée

(je n'ai pas de photo du redressage)

Là aussi, il faut le coup de main : la râpe, chauffée au rouge, est trempée dans un premier bain (descente pas trop rapide dans le bain pour éviter la casse mais pas trop lente pour avoir une trempe efficace quand même), puis redressée si besoin puis mise dans un autre bain. ça semble simple, mais on sent la pratique quand on voit le monsieur le faire

Après tout ça, quelques photos en vrac :

Visite de la "salle de jeu" avec M. Auriou :

Le râtelier, avec les produits vendus par la société en démonstration, "faut essayer pour se faire un avis sur un outil à 400€"

La démonstration de la bonne utilisation d'une râpe par le grand patron

J'ai ainsi appris l'utilité de la partie effilée de la râpe qui permet "de démarrer le geste en douceur avec moins de dents en prises et donc de garder le contrôle du geste". Simple, mais en réalité, je ne m'étais jamais posé la question.
Et donc non, ce n'est pas juste pour râper là où il n'y a pas de place

Une démo d'affûtage :

Faite au gabarit Lie Nielsen, dont le prix pique (mouhahaha, après un cours sur le piquage) mais qui est quand même très qualitatif (plus que les Veritas vus chez Dictum je trouve) et plutôt bien fichu (il peut...)

J'ai également eu une démo de "rectification" de pierre à eau avec une pierre diamantée Nano, ça dépote !

Tout ça sur un établi Lie Nielsen s'il vous plaît.

une spécificité des râpes piquées main :


Des outils de plâtrier :

J'imagine que ce n'est pas le premier poseur de placo qui va en acheter et que ça ne sert pas tout les jours, mais Auriou est une des seules entreprises à en faire, donc même s'ils n'en vendent pas beaucoup, ils continuent. Pour un MOF plâtrier, ça doit être plaisant de trouver du matériel vraiment adapté

3h après notre arrivée, il était temps de repartir.


En tout cas, nous avons été très bien accueillis, dans l'atelier, comme dans la salle de jeux, comme au café, et sommes repartis ravis de notre visite.
Nous avons eu des réponses à toutes nos questions, on sentait bien la passion dans l'entreprise !
Je n'ai pas acheté de râpe comme prévu (dissuadé par le vendeur, c'est dire s'il est honnête), mais par contre, je suis reparti avec une liste de courses et un rendez-vous avec le ministre des finances

Edit : Je me suis relu mais certaines fautes peuvent m'avoir échappé donc si vous en remarquez signalez-le-moi

Bonjour, merci pour ce reportage à la fois clair et instructif.

bonjour,

Pour avoir fais une soirée raclette avec Michel et sont épouse a Epinal cette année, je confirme, il ont un capital sympathies hors normes.
beau reportage merci pour ce partage.

Salut

Dommage que vous ne soyez pas passés au musée du flipot. Le gardien vous aurait accueilli avec grand plaisir et surement quelques produits du jardin, crus ou cuisinés pour vous. La prochaine fois, j'espère !

Merci pour ce bien beau reportage!

bilou(te) a écrit:Deuxième chose, je n'ai pas trop trouvé de catégorie idéale, mais je pense que ce poste peut intéresser du monde et c'est la catégorie la moins inadaptée à mon sens.

Outils a main : http://www.metabricoleur.com/f15-outils-et-techniques-manuelles-scuplture-etc ?

Blague à part, merci pour le reportage.

Merci Bilou(te) pour ce beau reportage.
Bon, je confirme ... c'est pain au chocolat et pas chocolatine .
Tu donnes envie d'aller les visiter et de faire quelques achats .
Roland.

Désolé, ici, c'est chocolatine. Appellation géographique. Si tu demandes un pain au chocolat ici, aïe, déjà, tu le paies plus cher, parce que t'es parisien, et en plus t'es mal vu.
Donc, Albi, comme ici, c'est Occitanie, et pis c'est tout.

Bonsoir, joli reportage dans une entreprise qui sait vivre !
Au niveau de la trempe, tu es sûr de toi ? Je connais les fours à bain de sels, pour éviter l'oxydation lors de la chauffe. Il faudrait pas de bouffer les dents qui ont été taillées avec une telle maitrise ! Et en principe, on trempe la pièce dans un bain d'huile pour la refroidir. Et enfin, on fait un revenu - j'imagine vers 250° dans ce cas...
Je n'ai jamais vu tremper la pièce dans un bains de sels pour la refroidir !
A moins qu'ils ne fassent une trempe étagée ? Pour avoir un maximum de dureté sur les dents ???
Mais je suis étonné tout de même que le premier chauffage se fasse dans un four à air.

Roland a écrit:Merci Bilou(te) pour ce beau reportage.
Bon, je confirme ... c'est pain au chocolat et pas chocolatine .
Tu donnes envie d'aller les visiter et de faire quelques achats .
Roland.

Pain au chocolat ? C’est quoi ce truc ?

James17 a écrit:
Pain au chocolat ? C’est quoi ce truc ?

Joe Dassin connaissait bien lui !

Bonjour à tous

sangten a écrit:Salut

Dommage que vous ne soyez pas passés au musée du flipot. Le gardien vous aurait accueilli avec grand plaisir et surement quelques produits du jardin, crus ou cuisinés pour vous. La prochaine fois, j'espère !

Crois moi quand je te dis que j'étais le premier déçu, mais on est arrivés à Albi à 22h, avec les petites de 8 mois et 4ans, c'était sport (et la grande a choppé une angine, donc forme moyenne).
Mais ce n'est que partie remise ! Vivement la prochaine fois !!

meles a écrit:

bilou(te) a écrit:Deuxième chose, je n'ai pas trop trouvé de catégorie idéale, mais je pense que ce poste peut intéresser du monde et c'est la catégorie la moins inadaptée à mon sens.

Outils a main : http://www.metabricoleur.com/f15-outils-et-techniques-manuelles-scuplture-etc ?

Blague à part, merci pour le reportage.

Oui je me suis rendu compte après que ce n'était pas forcément le meilleur endroit, malheureusement j'avais déjà posté...

Roland a écrit:Merci Bilou(te) pour ce beau reportage.
Bon, je confirme ... c'est pain au chocolat et pas chocolatine .
Tu donnes envie d'aller les visiter et de faire quelques achats .
Roland.

Il n'a pas été évident de repartir les mains vides (ou presque), mais l'achat utile recommandé par M. Auriou montait assez haut en tarif pour que je ne le fasse pas sur un coup de tête (je ne dis pas que je ne le ferai pas, ni qu'il avait tort, ni que c'est injustifié).

andrefy a écrit:Bonsoir, joli reportage dans une entreprise qui sait vivre !
Au niveau de la trempe, tu es sûr de toi ? Je connais les fours à bain de sels, pour éviter l'oxydation lors de la chauffe. Il faudrait pas de bouffer les dents qui ont été taillées avec une telle maitrise ! Et en principe, on trempe la pièce dans un bain d'huile pour la refroidir. Et enfin, on fait un revenu - j'imagine vers 250° dans ce cas...
Je n'ai jamais vu tremper la pièce dans un bains de sels pour la refroidir !
A moins qu'ils ne fassent une trempe étagée ? Pour avoir un maximum de dureté sur les dents ???
Mais je suis étonné tout de même que le premier chauffage se fasse dans un four à air.

Oula la non, je ne suis pas sûr de moi et en plus je me suis sans doute mal exprimé.
Pour la trempe, la dame a parlé de "trempe au sel", mais je pense que le sel, il est "dans le four/bain".
Quand le "trempeur" sort la pièce du four qui est le gros cylindre blanc à sa droite, elle ressort rouge clair et elle goutte, une consistance qui ressemble (de loin, je n'ai pas touché ça avait l'air chaud) à de la peinture un peu épaisse.
Ensuite, il trempe la râpe dans un autre liquide, qui pour le coup n'a as l'air visqueux du tout, et qui bouillonne quand la râpe descend (je ne sais pas la température dudit liquide). Il la ressort, la redresse, et la met dans un dernier bac qui contient quelque chose qui ressemble à de l'eau.
Je ne suis pas expert en trempe, et entre les risques de sécurité pour moi et pour l'opérateur, le fait qu'il soit concentré, qu'il y ait une hotte (donc des émanations sas doute), je n'ai pas osé m'approcher.

C'est bien de visiter et on a été très bien reçus partout, mais ça n'est pas une raison pour gêner, donc il peut y avoir quelques erreurs ou manques. Mais si vous avez des questions, n'hésitez pas je répondrai si je peux et allez visiter

Je n'ai pas cité tout le monde, mais j'ai lu tout les messages et ceux qui ne sont pas cités, croyez-moi, j'ai quand même vu vos remerciements sur le reportage.

Joe Dassin, j'adorais quand j'étais petit, et j'étais en Normandie, je ne connaissais même pas la chocolatrine

Bonne journée à tous

Bien sympathique reportage et belle entreprise à qui nous souhaitons longue vie !

Merci Bilou(te).

Bonsoir,
donc ce serait bien une trempe étagée... Chapeau pour maitriser ça à la main !
Encore une entreprise à visiter...

Bonjour
Sympa le reportage, pour les outils de plâtrier ( qu'on appelait outils à profiler) j'en ai deux jeux dont un chromé hérités de mon père (MOF), ces outils étaient fabriqués par la sté Bouvais a Nantes, effectivement les plâtriers n'utilisent plus ce genre d'outils pour la raison simple qu'il n'y a pratiquement plus de plâtriers remplacés par les "plaquistes", ce sont les staffeurs ornemanistes qui s'en servent pour fabriquer et poser le staff (corniches et autres ornements) j'ai été surpris et heureux de voir qu'il y a encore des gens qui fabriquent ce genre d'outils

Salut
ils avaient été rachetés lorsqu'ils étaient en cessation et Michel est aujourd'hui l'homme de confiance des propriétaires aujourd'hui anglais et autrichien.

Merci du reportage, tu as eu beaucoup de chance de pouvoir visiter .
Jean-Paul

Salut!

Et donc, vu que personne ne demande, c'est quoi l'achat indispensable mais cher?

L'Ankou a écrit:Salut !

Et donc, vu que personne ne demande, c'est quoi l'achat indispensable, mais cher ?

Pour moi, c'est une râpe fauteuil entre 103.20 et 148.20 €

Toujours mieux qu'un fauteuil qui râpe...

Aie aie aie

Bonjour à tous

suite à discussion avec le patron, je lui ai avoué être un peu déçu des pierres japonaises qui s'usent très rapidement (j'ai deux pierres réversibles, avec "grain" de 1000/3000/5000/8000).
Ayant déjà deux râpes piquées main (une fauteuil n°9 et une à piqûres 11/15 je crois), Michel m'a déconseillé l'achat d'une râpe supplémentaire (expliquant que c'était bien, mais que dans ma liste de courses ce n'était pas à mettre en numéro 1).
Ayant déjà des rabots (quelques bouvets en bois, mais également un vieux Stanley 62 et deux records 4 et 5, ainsi que quelques autres), il a considéré que j'étais équipé.
Par contre, étant déçu par l'affûtage à la pierre à eau, il m'a conseillé une plaque diamantée Nano pour dresser les pierres et un guide d'affûtage, pour conserver des pierres bien planes et moins les user, d'une part parce que comme tout outil, on l'use moins s'il est entretenu, et d'autre part, parce qu'avec un gabarit d'affûtage, on use plus uniformément (donc moins) et comme on est régulier dans l'affûtage, on le fait avec moins de mouvements. La démo sur un fer de rabot, repris à la pierre 1000 puis 8000 a été édifiant, ça va très vite. A main levée, je ne suis pas aussi régulier (je pense être régulier pendant le geste, mais si je regarde le biseau et que je recommence, je pers ma régularité) donc j'ai un biseau convexe, que j'essaye de rendre plat, et un biseau secondaire moins propre également.

Il y a donc deux options : la pierre diamantée qui dresse la pierre à eau très vite, facile à nettoyer, ou l'abrasif, qui s'encrasse plus vite.

Dans la discussion, il a vite compris que mon affûtage était bon mais un peu long, donc moins plaisant et fait moins régulièrement, surtout que comme beaucoup j'imagine, dans le travail du bois, ce que j'aime, c'est le travail du bois, éventuellement l'entretien ou la restauration d'outils, mais moins l'affûtage qui revient souvent quand même.

Bref, il m'a conseillé en premier l'achat d'une pierre pour dresser les pierres, puis d'un gabarit d'affûtage un peu plus tard

Si vous avez un avis sur ça, je suis donc également preneur

Boris

Je m’invite dans la réflexion. J’ai acheté le guide d’affutage Véritas et ça a changé ma vie de bricoleur. Je suis enchanté ( même s’il faut casser un peu la tirelire !).
J’apprécie surtout d’avoir des angles de coupe parfait ( c’était très loin de ça avant.).
Jean-Paul

jpm30 a écrit:Je m’invite dans la réflexion
Jean-Paul

Tu fais bien !!

jpm30 a écrit:J’ai acheté le guide d’affutage Véritas et ça a changé ma vie de bricoleur. Je suis enchanté ( même s’il faut casser un peu la tirelire !).
J’apprécie surtout d’avoir des angles de coupe parfait ( c’était très loin de ça avant.).
Jean-Paul

Merci pour ce retour
Sur le forum d'en face, on peut parfois lire qu'affûter à main levée ça s'apprend, mais les arguments m'ont quand même semblés pertinents !