Encore une défonceuse sous... plateau

Bonsoir,

Mes premiers exploits qui avaient pour seul but de tester le fonctionnement de ma nouvelle (et première) défonceuse ont abouti :
- à un beau morceaux de rainure de 50 cm ;
- une languette ratée, trop fine et décalée par rapport à la rainure ;
- la tchernobylisation de la salle à manger   dans laquelle j'ai eu l'idée saugrenue de faire le test (il pleuvait dehors et il faisait nuit).

Mon projet prioritaire est donc de mettre ma défonceuse sous plateau et le tout sur tréteaux dehors, par beau temps, en attendant que l'électricité arrive jusqu'au garage à bateau - atelier et surtout que ce dernier soit muni de sa paire de portes. Le menuisier s'étant planté dans sa prise de cotes, j'en prends pour quelques semaines d'attente supplémentaires. Et  je dois également me faire mettre l’électricité (pour l'outillage électrique c'est mieux).

Les conditions de travail étant scabreuses l'investissement financier et en temps doit être raisonnablement proportionné, donc minimaliste. Cette version sera la version alpha et quand je serai mieux installé il y aura une version béta (toujours sous plateau baladeur mais avec platine en alu permettant une mise en place par le dessus et une plus grande montée de la fraise) et enfin une version 1 adaptée sur établi (mais il faudra construire l'établi d'abord   ).

Attendez-vous au pire pour la présente version, surtout que je débute complètement dans le bois en dehors du chevillé-collé pratiqué jusqu'ici. Je vais vous le prouver en photo ; âmes sensibles s'abstenir de regarder.

Pour la réalisation je me suis inspiré de diverses publications antérieures, par exemple : ce post sur FDM, celui-ci sur "atelier passion du bois", celui-ci sur le forum, ainsi que beaucoup d'autres.

À chaque étape censée apporter une amélioration significative dans l'utilisation de la défonceuse, je compte tester comme je l'avais fait à main levée dans la salle à manger l'autre soir, pour établir le point zéro... mais dehors cette fois !

Donc la première étape sera fixation sous plateau, le tout sur des tréteaux et un simple tasseau maintenu par des serre-joint en guise de guide. La bestiole est une Triton TRA001 qui a le bon goût d'avoir une manivelle située au-dessus de la table (ou du plateau dans mon cas) pour monter et descendre la fraise.

J'arrête là l'introduction. La suite dans un prochain post.

Re,

comme il est tard et que je ne peux pas avancer je phosphore en même temps sur la version béta.

J'ai lu ce fil de discussion : http://www.metabricoleur.com/t13817-ou-trouver-des-plaques-d-aluminium

Je suis allé voir le site dont il est question qui propose moult plaques en aluminium et j'ai déjà 2 questions.

BZHades part sur l'idée d'une plaque alu de 8 mm. Je me demandais si 5 mm d'épaisseur ne suffiraient pas. Pour mémoire la Triton TRA001 pèse 6,3 kg.

J'ai cru comprendre que l'alu 2017A pouvait s'usiner facilement, y compris à la défonceuse. Est-ce que ça veut dire "avec les fraises bois" ou s'agit-il de fraises spéciales métaux ?

Edit 1h41 : je viens de voir qu'ils vendent aussi du 6 mm.

salut

je suis pas métalleux, mais j'ai la bonne/mauvaise (rayer la mention inutile) idée de faire une butée en alu 2017 pour ma nouvelle SAF.
à partir d'ici. J'ai utilisé une fraise hélicoidale carbure, CMT, je crois. on peut utiliser également du HSS. Ca va être sympa les copeaux d'alu partout dans les cartons et dans la salle à manger. On se délecte par avance...

Salut sangten merci pour la réponse et le lien.

Pour les copeaux, j'ai le diable au corps... je sais, mais je vais quand même éviter d'usiner le métal dans ma salle à manger

D'ailleurs j'ai déjà arrêté d'y usiner le bois (à part un ou deux trous à la perceuse) et 2 ou 3 coup de cale à poncer... j'avoue. Mais je suis tellement impatient d'avancer. Ça me rend fou d'attendre. De toute façon on a quelques jours de beaux temps devant nous là.

Par ailleurs la plaque alu c'est la version béta donc pas pour tout de suite ; je vais juste tracer une réserve de 220 à 250 sur 350 (j'ai pas encore évalué avec précision la largeur de confort) sur mon plateau de façon à ne pas me retrouver avec un rail alu en T dans la zone de défonçage de la future plaque ça serait c...

Sinon sur l'épaisseur minimale pour ne pas avoir de déformation ? 5... 6... ou 8 mm d'après toi ?

Sinon sur l'épaisseur minimale pour ne pas avoir de déformation ? 5... 6... ou 8 mm d'après toi ?

là, je suis pas trop qualifié pour répondre, mais je crois que vu la taille de ta plaque, 5 ou 6mm, ça ne risque pas grand chose.
Les métallo-boiseux seront plus sachants que moi.

Ok, merci je vais poser ma chtite question chez eux pour être vraiment tranquille ;-)
À plus !

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Hier j'entame les travaux.
C’est un travail de cochon débutant (tous les cochons ne sont pas des débutants et tous les débutants ne sont pas des cochons) mais bon... ça avançait...

Au début ça partait bien. Je découvre même en lisant la doc, que dans ma défonceuse toute neuve il y a trois filetages au format M6 en plus des 4 au format anglo-saxon qui sont utilisés de base pour fixer la semelle.
Incrédule je me rue sur ma réserve de boulons et ô joie c'est vrai, il y a trois emplacements qui acceptent nos pas du système métrique (norme ISO).

Le problème par rapport aux reportages vus sur les différents forums c'est que je ne peux pas me servir de l'astuce qui consiste à prendre la sole amovible comme gabarit de tracé, car cette dernière ne comporte pas les trous pour accéder aux filetages M6 qui ne se dévoilent à nos yeux ébahis que lorsqu'on enlève icelle.

Qu'à cela ne tienne, j'utilise une recette vielle comme le monde : feuille de papier scotchée sous la défonceuse et hop un léger crayonné sur toute la surface. Une fois cela fait je repère les bons pas en vert et ceux à ne pas utiliser en rouge sur la feuille. Et dernière vérification j'amorce les vissages à travers le papier pour contrôler que je n'ai pas fait d'erreur.



Comme tout baigne je pose mon papier sur la planche et je marque les "trous verts" en faisant bien attention de caler le point de repère que constitue le passage de manivelle sur le coté du socle.
Puis je fais mes trous à main levée légèrement aidé par le petit accessoire qui sert habituellement à caler les forages pour le chevillé collé. Mais c e n'est ni une garantie de ne pas déraper au démarrage ni de forer absolument droit un très léger angle étant toujours possible avec ces accessoires.


Puis petite difficulté. Je dois faire un léger puits sur la face opposée pour intégrer rondelles et têtes des boulons poêliers utilisés et je préfère ne pas forer en démarrant dans un trou. J'introduis donc de tout petits bouts de chevilles coupées pour démarrer avec la pointe du foret dans du dur. C'est peu artistique mais ça fonctionne.

Je creuse à vue de pif et contrôle à plusieurs reprises en posant boulon et rondelle à l'envers dans les puits ainsi creusés jusqu'à ce que la rondelle ne dépasse plus la surface du plateau. Puis je chasse le mm de cheville restant à coup de boulon.



Il n'y a plus qu'à tester et après quelques moments d'exercice physique dont l'élégance n'a pas d'égal dans les disciplines olympiques qui fleurissent sur nos écrans en ce moment, je constate avec un bonheur sans limite que les trous sont bien axés et ma défonceuse accrochée. Sous le coup de l'émotion j'en oublie la photo !
Il se fait tard, le froid commence à tomber et le jour aussi. Je décide de remettre la suite au lendemain (c'est à dire aujourd'hui) car je dois d'abord ranger tout le matériel avant la nuit.

Ce soir grand... très... très grand... moment de solitude.

Hier, en plus des trois trous pour les boulons et leurs puits d'escamotage j'ai foré le trou pour le passage de la manivelle de montée - descente.
Je dois maintenant faire le passage pour la fraise, réaliser la découpe pour la défonceuse dans le second plateau destiné à venir donner de l'épaisseur et de la rigidité à l'ensemble, puis coller les deux plateaux.

Je passe sous silence le manque d'élégance du passage de fraise que je n'ai pas voulu assumer à la défonceuse à main levée vu la qualité de mes exploits précédents. J'ai fait un trou de démarrage puis ai voulu continuer à la scie sauteuse. Hélas la largeur de cette dernière n'était pas vraiment adaptée au rayon de courbure très court. J'ai procédé par petites spirales et perpendiculaires successives. Mais bon... travail vite fait et assez dégueu. Je m'en fiche je veux que ça fonctionne, l'esthétique viendra après.

Je prends donc le second plateau que je pose dessous. Je marque le puits de fraise réalisé sur le premier, fait quelques tracés à la hâte pour en déterminer le milieu et, cette fois, je suis déterminé à user enfin de façon efficace et pragmatique de ma défonceuse qui munie de son guide permet au plus mécréant des débutants de réaliser très facilement des défonçages circulaires grâce à une petite cale coulissante munie d'un petit trou pouvant recevoir un clou en guise d'axe de rotation.

je veux tester le plus petit rayon possible et donc faire coulisser la cale au maximum ce qui engage trou et clou sous la sole. Là, damned ! La tête du clou ne passe pas sous le guide.



J'essaie d'abord de forer avec une mèche à bois mais le résultat est déplaisant dès le départ (cela crée un bombé au centre alors que je cherche à obtenir l'inverse et je veux creuser le moins possible pour ne pas fragiliser la pièce). De nouveau j'utilise une vielle recette de bricoleur du dimanche, j'allume le gaz de ma cuisinière et je chauffe le clou que j'imprime à l'envers dans le plastique. En 3 passes prudentes séparées par un grattage au cutter des excédents de plastique fondu j'obtiens enfin le résultat escompté.


Je fais un petit trou au foret de 2 mm dans la planche pour mon clou axe de rotation. Je suis obligé de forcer un peu sur le clou ; tant mieux mon centre de rotation ne risque pas de bouger. J'actionne pour la première fois ma défonceuse "pour de vrai" et je descends très peu histoire d'évaluer la taille du plus petit cercle ainsi obtenu. Il est trop petit pour laisser le passage à la défonceuse mais ça me donne une référence pour les usages ultérieurs éventuels. J'agrandis pour obtenir le rayon souhaité et je recommence. Le tracé laisse un petit jeu ce qui me convient sur le plan du confort de pose / dépose et j'enfonce ma fraise plus profondément, enfin une troisième passe plus profonde et "timber !" le disque de bois se détache.
Je resuperpose les deux planches, pose ma défonceuse dans le trou et vérifie le passage de manivelle ; super ! Ça colle au poil.


En plus je viens de gagner une belle chute à garder pour ma première manivelle en bois quand j'en aurai besoin d'une.

C'est fou ce qu'on peut se réjouir de peu quand on débute !

Il n'y a plus qu'à coller les deux planches. C'est l'heure de faire les courses, la tambouille et de déjeuner. Ce sera pour l'après-midi après la corvée de bois et autres joyeusetés.

Je m'y mets en milieu d'après-midi. J'encolle au pinceau et je mets sous presse avec des cartons de bouquins pour un total d'environ 140 kg. Bien que ce soit de la colle à séchage rapide je ne regarde pas le résultat avant ce soir vers 21 h. Et là le ciel me tombe sur la tête.
J'ai manqué d'imagination (et de connaissances) et n'ai pas imaginé une seconde que la colle vinylique n'allait pas vouloir sécher du tout entre deux faces de mélaminé. J'ai remis mes cartons pour cette nuit (sans les serre-joint de calage visibles sur la photo, de peur que leur force ne s'oppose au contact des deux faces) mais je n'y crois pas trop. Je crains d'en être au même point demain après-midi.



Help ! Que puis-je faire, en dehors de tout recommencer à zéro avec un autre support (ça je n'y tiens vraiment pas) ou une autre colle ?

Bonne nuit à toutes et tous.

salut

je n'ai pas tout compris, mais je crois avoir compris que tu veux coller deux plaques de mélaminé à la vinylique, non ? Si c'est ça, tu peux toujours empiler ce que tu veux dessus, aussi longtemps que tu en as envie. La vinylique ne prend pas sur le mélaminé. Si c'est un simple face, tu peux coller l'autre coté, si tu as du revêtement des deux cotés, c'est cuit à la vinylique. Je pense, sans en être certain, qu'à la néoprène c'est jouable, et la bi-composants, surement aussi, mais là, je n'ai pas l'expérience. Niaproun, si tu passes par là...

Bonjour AxlMun

pour coller 2 morceaux de mélaminé ensemble avec de la colle à bois classique il faut  poncer voir  rayer  les faces qui seront en contact
et cela suffit pour un collage très correct

ben voilà
tu as ta réponse. Il y a toujours une solution sur metabricoleur.

Merci à tous. Vous avez en effet bien compris la situation (mes excuses pour la description insuffisamment précise).

Je vais essayer le griffage si la colle est encore liquide. Si ce n'est plus le cas je nettoie tout au vinaigre blanc et je ponce ET je griffe (ceinture et bretelles cette fois).

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Voilà j'espère que ça suffira.

J'ai enlevé toute la colle au vinaigre blanc et à la spatule, poncé puis rayé le mélaminé avec un vieux ciseau à bois réaffûté pour l'occasion.



Même pas pensé que j'aurais pu faire ça à la défonceuse en plongeant sur un ou deux dixièmes. J'ai pas encore les réflexes de l'utilisateur...

Tiens je vais tester sur l'autre planche.
Voilà le résultat. Hum....

Heu... je vais quand même rayer au ciseau à bois tout ce qui reste de mélaminé.
Au passage vous remarquerez que dans l'enthousiasme je suis passé dans la zone d'évidement de l'autre planche ce qui est complètement c...  

Cette fois, j'hésite entre le pinceau et la spatule, pour la colle. J'opte pour la spatule, plus rapide et permettant de déposer une couche de colle plus fine ; j'ai lu que c'était préférable pour la colle vinylique et c'est pourquoi je tremble d'avance de mon initiative à la défonceuse. Bon après tout je fais mon expérience de débutant. J'en supporterai les conséquences éventuelles et ça rendra l'apprentissage d'autant plus durable

En parlant d'apprentissage, cette fois j'opte pour un serrage plus académique... enfin je crois.


Suite au prochain numéro. Entre temps ma scie sous table devrait arriver au bateau... Enfin j'espère car ça me fait vraiment défaut.

La version préhistorique est en place : un plateau, la défonceuse dessous, un bout de lame de plancher tenu à plat avec des serre-joint et réglé à  l'équerre de menuisier en guise de guide avec un évidement circulaire tronqué au centre.


C'est le degré zéro absolu de la déf sous table ; malgré ça j'ai pu rainurer et faire un belle moulure sur une chute de pin. Je suis content.

En tant que débutant je me réjouis de chaque petit progrès dans ce que je peux faire, aussi dérisoire puisse-t-il sembler.

Prochaine étape le guide en alu sur rails.

Mais j'ai une question. J'ai placé mes trous de boulonnage de façon à avoir les commandes de la défonceuse (TRA001) comme je le souhaitais sous la table. Du coup le trou de la manivelle de réglage est placé à l'avant du guide. C'est gênant dans certaines situations mais j'ai vu que des plus capés que moi l'ont également mis à l'avant, comme Ded...ou à l'arrière.

Devant on est obligé de virer la manivelle quand on usine. Mais derrière on risque de gêner le recul du guide.

Alors devant ou derrière ?

Bonjour,
J'ai monté la même machine sous table.
Je pense avoir mis le même positionnement que toi. Avoir le trou de manivelle en arrière est gênant car il y a toujours une possibilité d'avoir le guide qui le recouvre.
A l'usage, je n'utilise plus la manivelle... étonnant, non!
Je trouve beaucoup plus pratique d'utiliser directement la poignée de la machine (en appuyant simultanément sur la déblocage situé derrière cette poignée) pour une approche (très) rapide et ensuite d'utiliser le réglage fin.

Bonne continuation.

Merci pour ta réponse. Je persiste donc dans ce positionnement. Je monte aussi le plus gros à la poignée de toute façon.

En revanche quand j'aurai complètement fini la version alpha de cette table je pense que je vais boucher le trou avec une cale entrée en force et le refaire à la scie cloche de 65 mm (là il fait 55 de diamètre et c'est un peu limité pour la clé qui a déjà bien entamé le dessus du plateau sur les bords du trou.

Un autre truc que j'avais pas imaginé avant de tester : la sécurité anti-démarrage s'enclenche bien avant le niveau d'auto-blocage du mandrin. Donc si on doit vraiment sortir une fraise assez haut comme pour la moulure testée hier soir on est obligé de ne pas enfoncer la fraise à fond dans le mandrin. Il faut que je relise la doc pour avoir la longueur minimale d'insertion admise.

Tiens aujourd'hui j'ai un peu avancé sur le guide (je n'avais pas beaucoup de temps, juste une heure avant la tombée du jour) et j'ai découvert juste à temps la vertu de la mise en position pour voir :


Sans cela, demain, comme un abruti de base, je rivetais la cornière d'alu à la pince à rivets pop. Et alors, coucou la fraise à rainurer ! (ou coucou le guide)

J'hésite entre interrompre la cornière alu au niveau du passage de fraise et rajouter une épaisseur de bois avec un évidement pour la fraise entre les deux. Je n'ai pas envie de mettre 2 T-tracks de chaque côté (bien que j'aie le matériau pour) et je me demande si la rigidité est suffisamment assurée par la règle, sachant quand même que le pilier médian qui fait tout la longueur de la règle n'est pas interrompu par l'évidement en arche que j'ai pratiqué. On le voit à l'intérieur sur cette photo :

Il faut que je relise la doc pour avoir la longueur minimale d'insertion admise.

En principe, deux tiers de la longueur de la tige de la fraise. Attention aux fraises avec une petite tige.
C'est pour ça que je te suggérais une épaisseur de plaque de 5mm, pour gagner un peu en hauteur, parce qu'à un certain moment, on est content de gagner des mm.

Il y a un truc qui me chagrine un peu, c'est la largeur de la table avec la def au fond, si je vois bien sur la photo. La plupart des usinages sont de bois relativement étroits, montants, traverses. Bien sûr, il y a aussi les panneaux, mais amha, une zone d'usinage aussi éloignée du bord de la table me paraît un peu déséquilibrée. Ce que tu peux faire c'est une table réversible : un coté profond, pour par exemple usiner les panneaux, et un coté proche du bord pour usiner les bois étroits.

sangten a écrit:
En principe, deux tiers de la longueur de la tige de la fraise. Attention aux fraises avec une petite tige.
C'est pour ça que je te suggérais une épaisseur de plaque de 5mm, pour gagner un peu en hauteur, parce qu'à un certain moment, on est content de gagner des mm.

Je suis bien d'accord. Je crois que je vais me ranger à ton avis, après avoir relu tous les post et après mûre réflexion. De plus y a pas mort d'homme s'il faut refaire un peu plus épais plus tard.
L'avantage des tables maison c'est qu'elle sont évolutives voire remplaçables.
De toute façon, je pars de très loin là, parce je traverse un plateau de 16 mm.

sangten a écrit:
Il y a un truc qui me chagrine un peu, c'est la largeur de la table avec la def au fond, si je vois bien sur la photo. La plupart des usinages sont de bois relativement étroits, montants, traverses. Bien sûr, il y a aussi les panneaux, mais amha, une zone d'usinage aussi éloignée du bord de la table me paraît un peu déséquilibrée. Ce que tu peux faire c'est une table réversible : un coté profond, pour par exemple usiner les panneaux, et un coté proche du bord pour usiner les bois étroits.

C'est une chouette idée. J'en viens à regretter d'être vraiment très près du bord de l'autre côté car j'aurais pu faire ça juste en retournant le guide et en poussant mon bois en sens inverse depuis le côté opposé si je te comprends bien. Attends je me lève et je vais jeter un coup d’œil sur l'écart au bord du petit côté...
... environ 11 cm depuis l'axe de la fraise. C'est un peu court, sauf pour les tasseaux.

salut

tu pourras faire montants et traverses. Mais c'est sûr qu'un peu plus décalé vers le centre eut été plus équilibré.

Je retiens l'idée. Comme je l'ai dit, cette version est la version alpha qui me permettra de faire la version béta et ainsi de suite

De toute façon la qualité du matériau, outre que je me suis fait suer pour coller les deux plateaux, est insuffisante du point de vue de la rigidité.
Si je laisse la défonceuse dessous et le tout sur mes tréteaux pendant 48h non stop le plan prend entre 0,5 et 1 mm de flèche ce qui est gigantesque.
Je pense que je vais devoir étayer le dessous de la version alpha avec deux traverses longitudinales collées et vissées par le dessus. L'esthétique ayant été rayée de ce premier projet dès le début, il n'y a pas grand mal (en fraisant les trous je ne serai pas gêné par les têtes de vis).
Si je ne fais pas ça, soit le guide se tord, soit je ne peux plus le faire coulisser. Et je peux difficilement rapprocher mes tréteaux davantage... quoique, lorsque j'ai constaté la flèche, ils étaient vraiment très éloignés l'un de l'autre. Un peu comme sur cette photo :




Si j'étais un as, je me ferais l'établi puzzle à roulettes de Mirock.
Mais si j'étais un as, je ne commettrais pas toutes les erreurs que j'ai accumulées depuis le début de ce premier projet ; ce serait monotone

sangten a écrit:salut

tu pourras faire montants et traverses. Mais c'est sûr qu'un peu plus décalé vers le centre eut été plus équilibré.

Bon ben finalement j'estime que ça vaut la peine même pour la version alpha.

Du coup je trouve mon rail de 300 coupé en 2 un peu léger en marge de manœuvre : 150 mm et le centre de la défonceuse est déjà à 110 du bord. Même s'il est vrai que je ne risque pas d’utiliser de fraise de plus de 50 ce qui ne fait que 25 par côté et qu'il y a peu de chance que j'exploite tout la largeur si je me positionne du petit côté (par exemple si je fraise une plate-bande, ce sera probablement sur un panneau et je serai donc de l'autre côté), je ne sais pas encore quel système d'accrochage et de raidissement je vais mettre en place pour le guide parallèle et je souhaite avoir de la marge.

Du coup je me dis que pendant que j'y suis je pourrais les agrandir franchement (prendre des 400 mm) et les utiliser pour y mettre des peignes quand je travaille sur le grand côté. De toute façon que j'opte pour commander un nouveau rail de 300 (il m'en reste un de ma commande initiale) ou 2 de 400 il va bien falloir que j'attende la livraison quelques semaines.

Par conséquent je vais en profiter pour avancer un autre projet genre "Axminster guide clamps" mais en plus rustique et amélioré. En effet dans mon montage j'espère ne pas avoir de jeu comme signalé dans les commentaires à propos du "modèle".
Ensuite, j'ai remarqué aujourd'hui qu'il est très fastidieux et difficile de rectifier d'un mm ou d'une fraction de mm la position d'un guide bloqué par serre-joint (et celui-là est du même acabit même s'il n'y a plus de serre-joint), car il faut tout à la fois décaler le guide et réassurer l'angle droit avec le bord de la pièce à travailler. Et à chaque opération et nouvelle correction, il faut desserrer puis resserrer ce qui a toutes les chances de mettre en l'air le réglage précédent que l'on croit corriger alors qu'en fait on vient de crée une situation nouvelle. Donc mon guide parallèle sera en deux parties dont une coulissant perpendiculairement via une paire de tige filetées qui permettront tout à la fois la correction de la distance et de l'équerrage en quelque coups de je ne sais quoi : tourne vis, clé 6 pans ou autre ; tout dépend de ce que je vais trouver comme matériel pour cette correction. Ma préférence irait à la clé à 6 pans ; c'est plus fiable pour des manipulations répétées qu'une vis traditionnelle ou cruciforme, surtout au ras d'une surface qui gène l'usage du tourne vis et tend à le mettre de travers. Mais j'ai environ 90 mm à traverser (un peu moins avec le puits pour la tête) et je ne sais pas si on trouve des boulons avec trou pour clés à 6 pans de 100 mm de long ou plus ; il faut que ça pénètre aussi suffisamment dans la partie mobile pour assurer une bonne stabilité axiale et longitudinale.

salut

j'ai tout lu, mais pas tout compris. J'avais aussi zappé ton post précédent.
Je me pose une question relativement fondamentale, au vu de la flèche que tu chopes avec les deux tréteaux.
Et si tu faisais une vrai table, roulante éventuellement (et de préférence) avec des bois qui confèreraient la rigidité voulue à ton plateau ?
Parce que partir sur ces bases, avec un plateau qui prend la flèche en trois coups de cuiller à pot, c'est pas top pour la suite.
En plus, avec un truc un peu lourd tu auras plus de stabilité. Pas besoin dans un premier temps de faire une table sophistiquée en tenon mortaise. Avec des bonnes traverses et des bonnes vis, le tout bien contreventé, tu auras un point de départ beaucoup plus stable qui te permettra en plus de faire plein d'autres choses dessus.

Un truc de ce genre. Ca revient pas cher et ça rend de grands services. Ca fait 7 ou 8 ans que je l'ai et elle est pas près de bouger. Et je m'en sers tous les jours, quelquefois en tapant comme un malade.



Et comme c'est vissé, tu peux le démonter et modifier d'Alpha à beta, jusqu'à omega si tu as envie.

Bonjour sangten et merci pour ta réponse.
Je te remercie pour ta suggestion et les photos. Ce sera rapidement ma priorité mais actuellement le choix du plateau sur tréteaux est guidé par 3 impératifs :
1) financier : que de la récup ou des super promos ; l'achat du premier équipement et le déménagement ne me laissent pas le choix ; c'est le pourquoi des deux plateaux mélaminés même pas identiques dont le collage m'a causé tant de soucis (c'est super bien collé maintenant   );
2) organisationnel : je dois pouvoir sortir facilement dehors au moindre bricolage engendrant sciure et rentrer tout aussi facilement à la moindre goutte de pluie ;
3) volumique : dès que j'ai fini de bosser tout doit renter dans la maison en prenant pas plus de place que 2 tréteaux et 2 planches à plat contre un mur ou entre 2 murs de cartons  ; c'est pour ça que je parlais de l'établi de Mirock  
Je vais mettre deux traverses avec les chutes de plancher que j'ai équarries (le terme est peut-être impropre) hier à la scie. Ça fait des soutiens de 90 mm de hauteur sur 33 mm de large ; ça ne bougera plus du tout, j'en suis certain, et ça ne grèvera pas trop mon capital volume lors du rangement ;-)

Pour ce qui est de mes projets, comme je suis dans le train en ce moment, j'en ai profité pour commencer des schémas qui permettent d'illustrer rapidement ce qu'un long (et mauvais) discours n'arrive pas à éclairer.
Je commence par la fin c'est-à-dire le nouveau projet. Donc voici les schémas du guide-clamp pour travail en plein panneau.
Vue globale :

Presse de serrage sur le panneau (mise en position approximative) :

Partie mobile du guide (réglage fin) :


Si j'ai bien compris le pas ISO standard : 1 mm pour un tour en M6 et 1,25 en M8 (pas cool si on veut graduer   ) ; mais je crains que M6 soit un peu maigre (stabilité du guide mobile) et M14 (pas de 2 mm) un peu gros, sachant que pour des raisons financières (encore) le bois est la récup des chutes de mon plancher de 33 mm d'épaisseur et que je ne me sens pas trop de le doubler pour cette seule raison.

À+

Après presqu'un mois d'attente mon T-Track de 600 mm (celui que je vais mettre parallèle au guide parallèle) est enfin arrivé.
Il ne manque plus que les 2 rails de 400 mm commandés plus récemment pour pouvoir attaquer la suite.
En attendant, la prochaine fois qu'il ne pleut pas je pourrai toujours fraiser la gouttière pour le grand rail.

Toujours en manque de moyens financiers (pas pu commander un T-Track de 1000 mm), j'hésite entre trois stratégies :
1- fraiser seulement 600 mm dans la longueur puisque les bloqueurs que je possède peuvent s'enfiler par le dessus et se bloquer ensuite dans le rail en pivotant de 90° ;
2- fraiser toute la longueur du plateau et placer le rail au milieu de la gouttière (pas très beau) pour pouvoir entrer n'importe quel profil d'accessoire compatible ;
3- rabouter un morceau d'un autre rail (400 mm) pour équiper toute la longueur (1000 mm) avec le risque que ça accroche à la transition entre les deux rails si l'alignement n'est pas parfait.

Rude dilemme !