De l'étable à l'établi

Bonjour.
J'allais poster des modifications à mon atelier et je me suis dit que c'était l'occasion de le présenter.
J'avais fait à un moment cette présentation sur CdC mais le crash du forum à détruit une gosse partie de celle ci.
Comme j'ai toujours les photos des travaux, je vais résumer ici cette "épopée".

D'abord quelques photos de l'extérieur :



Coté cour



Coté rue



Coté entrée



Ce qui deviendra une fenêtre

Sur la dernière photo du post précédent, au dessus de l'ouverture, une date : 1873 ou 1813
C'est une ancienne étable avec au dessus le fenil.
L'intérieur : hors tout 9m60 x 10m50

Des photos lors du déblaiement :

Des photos du fenil à l'étage:

Je suis jaloux…tu as avoir une sacrée surface!!!!
Jean-Paul

T'inquiètes...c'est déjà plein...

Sinon, le sol est en pente vers la rue...genre 30cm sur 10m.
Pour évacuer les purins.
Celui ci est surtout constitué de fumier composté compacté, jusqu'à 60cm d'épaisseur par endroit.
Dessous, rien de régulier, c'est direct le rocher.
Le passage central avait été bétonné (sur compost !) Un délice pour les rats qui devaient pulluler.
A un endroit, c'est plus sérieux : béton dosé et ferraillé.
Sur le haut, le rocher est plus haut que la hauteur du plancher projeté, car oui, à la fin il y aura un plancher.
Intéressant, une auge (en dessous du ratelier) maçonnée.

Bon, comme c'est un chantier sérieux, où l'on rit néanmoins, une priorité : la toiture.











Solivage un peu redressé mais pas trop car on conserve l'existant en chêne encore bien gaillard.
Les chevrons de l’appentis sont changés car vraiment arqués et surtout bien pourris...c'est une chance que ce soit toujours debout.
Volige peuplier locale.

Tans qu'on est la haut, les vues de la vigie :

Richard, il est beau ton coin de France !

Surtout pas de fenêtre…sinon tu ne vas pas bosser beaucoup !
C’est un endroit magique!!!!
Jean-Paul

Edit : je viens de voir les commentaires précédents


J'espère que tu y as mis de grandes baies vitrées, à ton atelier, pour profiter de la vue alentour !

Côté sérieux, j'ai souvenir de t'avoir lu sur CdC... une histoire de grosse caillasse à dézinguer y m'semble, un truc carrément sérieux également !...
je ne crois pas pas avoir eu le fin mot de l'histoire... à suivre donc

Salut Richard et tous.........oulah,sacré chantier là

le rocher,il l a eut à la dynamite

Merci les gars de vos encouragements....
Je sens que je vais y arriver....vu que c'est terminé (enfin presque... les trucs bourrins surtout, c'est pas hors d'air)

Un petit tour dans le fenil pendant les travaux du toit...




C'est zoli mais quel bazar par terre....

Bonjour à tous,
Sacré chantier ton coin a l'air magnifique, en plus tu n'embeteras pas les voisins avec le bruit des machines

SU PER BE!
Jean-Paul

Voici le toit terminé. Notez l'apparition d'une cheminée.




Conduit oblique puisque pas de "travée" directe entre les solivage de l'étage et de la charpente.



Déblaiement de l'ancienne volige, aspirateur, démontage du plancher, aspirateur, décapage des poutres avec Mirka et abranet 80 série HD.











Petit décalage temporel pour la reprise du toit du pigeonnier qui demandait qu'à s'écrouler.




Une photo de ce matin du pigeonnier terminé, je n'en avait pas.

Salut

Richard, t'as fait un sacré travail. Rien que de lire ton fil ce matin, je suis fatigué.

Pfff!
Quel chantier...
Faut être jeune et un peu inconscient pour se lancer la dedans, en tous cas
Le pigeonnier et superbe et que dire de la charpente d'origine ou l'art d'utiliser au mieux le bois sans R/D ni autre SAR...

sangten a écrit:Salut

Richard, t'as fait un sacré travail. Rien que de lire ton fil ce matin, je suis fatigué.

Reposes toi....
Là, pour le moment j'ai pas fait grand chose...c'est des potes qui ont bossés sur les toits (en tant qu'artisans)
Moi, mon ministère c'est l'intérieur...

grosb a écrit:Pfff!
Quel chantier...
Faut être jeune et un peu inconscient pour se lancer la dedans, en tous cas
Le pigeonnier et superbe et que dire de la charpente d'origine ou l'art d'utiliser au mieux le bois sans R/D ni autre SAR...

J'ai souvent eu peur pour ceux qui étaient sur le pigeonnier. Tout a été fait encordé (ou pas d'ailleurs.... )
Mais ils étaient très motivés par le défi.
Anecdote : une disqueuse qui tombe sur le toit sur le bouton par ailleurs difficile à actionner, démarre et coupe la ligne de vie en laissant juste 2 torrons....
On rigole après mais avertissement quand même....

Bonjour Richard et tous,
Très gros chantier, magnifiques bâtisse et paysages.
Quand j'ai vu l'échelle contre le pigeonnier, je me suis dit la vache, c'est haut!
Mais la photo d'après le gars est attaché.
Mon père travaillait dans les échafaudages, je l'entendais g**ler quand on passait à côté d'un chantier et qu'il y avait un gars pas attaché à faire le fier.
On attend la suite

Que de boulot !!!

Bon...pour ce qui en est du boulot....
Je n'ai jamais stressé sur le temps passé, ce chantier se faisant en // avec mon activité.
Un peu le soir, un peu les week ends, les après midi de canicule où le travail au champ n'est pas plaisant et où il fait bon dans ces vieilles bâtisses même tout ouvert.
Un truc de fourmi sans se fixer d'échéances. En fait, je me suis régalé d'un bout à l'autre.
C'est sûr qu'il ne faut jamais considérer le travail de la journée par rapport à l'ensemble non fait....

En fait, une des motivation de ce fil c'est de montrer ça...comme le chantier actuel de Jean Chêne que je salue au passage..que ça finit bien par "se faire"...

Belle philosophie, bravo !
Pour la disqueuse, certains modèles (pro) ont un double verrouillage de la gâchette de mise en route....qui empêche ce genre de "gag", cela peut sembler anecdotique, mais quand cela arrive...

Deux photos de la phase décapage des poutres et poteaux.





Avec l'aspirateur, je sortais relativement propre du chantier...
Masque FFP2 en continu quand même, faut pas déc...

Bon, parlons "méthodologie approximative" appelée par ici science de l'abistodenas....
Comme vous vous en doutez, ce n'est pas mon métier la maçonnerie.
Ayant pris conseil auprès d'un ami compagnon maçon, je vais couler une dalle en béton de chaux sur hérisson ventilé grâce à un drain agricole.
Ce drain, en fait deux pour plus de facilité/efficacité, a une entrée/sortie coté cour et l'autre coté rue. Ces drains serpentent partout dans l'atelier. Ainsi l'humidité remontant de la terre sous le hérisson pourra être captée et évacuée naturellement. De plus la dalle en chaux étant perspirante, je ne risque pas de remontées humides dans les murs supplémentaires induites par cette dalle par rapport à une solution ciment. Au final, il y aura un plancher sur lambourdes posé sur cette dalle.

Je travaille au laser. Après avoir établi un niveau 0 (dessus du futur plancher) théorique qui semble jouable, où le volume de déblai semble pouvoir combler le volume à remblayer et minimiser la zone de rocher à faire péter, je me fait une pige ou je reporte les différents épaisseurs (dalle, lambourde, plancher). Cette pige ne me quittera pas pendant des mois car je pourrai lire directement avec le trait du laser ou j'en suis à chaque endroit.

Pour minimiser les voyages de brouettes, je creuse, je rempli la brouette de tout ce qui ne peut pas servir de remblai à hérissoner et je fais des tas du reste (pierres de toutes tailles, morceaux de tuile) sur place. J'évacue terre et compost vers le terrain agricole à 2km avec la benette du tracteur. Hé bien, j'aurai fait quelques voyages...
Dès qu'une zone se prête à passer le drainage, je le fait et vais jusqu'au hérisson fini car ça diminue les tas en attente...




Le laser et LA pige...


Les points bleus à la bombe peinture sont des points de niveau "nickel" au laser ainsi je peux travailler la plupart du temps au niveau classique et économiser les piles du laser, et mes yeux par la même occasion.

Salut Richard................un vrai travail de bagnard ton bins ,et éteint la lumière,ainsi on verra peut être mieux le lazer et ta pige,bicause là,j'ai vu queue de chi

et chapeau quand même,ça m'a rappelé certains jours de boulot au fond de la mine