AMENAGEMENT DE MON ATELIER

Bonjour

oui, tu peux te permettre.

Comme je l'ai dit, les guitares, les tables de violon sont collées à plat joint, sur des épaisseurs très fines, avec des contraintes importantes, et ça tient.
Pour la guimbarde, je proposais cet accessoire car j'ai cru comprendre que tu n'as pas de défonceuse, et vu que ça fait le même boulot. Sinon, rabot, dans ta collection, tu dois bien en avoir un qui corresponde.
Mais bon, ça, c'est plus pour se faire plaisir à la réalisation que pour gagner en solidité !

bonjour à tous,

comme plusieurs d'entre vous me l'avaient aimablement suggérés, j'ai démonté l’étau qui ornait ma servante.
J'ai décidé de le rendre amovible, en le fixant sur une plaque, elle même fixée sur la servante.
Et comme, l'idée me semble judicieuse, je vais l'adapter à d'autres "indispensables" dont je ne me sers pas souvent.



je découpe 3 planches de 21 mm à la dimension du plateau de ma servante, 63 cm



je perce les trois planches avec une fraise de 20 mm, ainsi que le plateau de ma servante, tous à la fois, pour être sur de l'alignement.

je fabrique 4 chevilles de 8 cm de long, qui entre dans les trous, en forçant.




ensuite, je fixe sur les planches, d'abord la scie à onglet



vite fait bien fait, 4 vis à fixer,

puis le touret



je fraise les trous pour cacher la tête de mes écrous de 8, et voilà le résultat



ensuite l'étau.
je décide de lui refaire une beauté, nettoyage, puis peinture.
je n'ai pas trouvé de noir, mais j'ai une peinture argent effet martelé.
je passe 4 couches, 5 mn entre chaque couches



pour cacher les écrous de 10, et ne pas rayer mon plateau, je trace l'emplacement, et le découpe au ciseau





il ne me reste plus qu'à serrer à fond pour faire tenir mon étau



et voilà le travail,



les trois ensemble, prêt à servir.

cordialement,

Vincent

Bonjour à tous,bonjour Vincent
Voilà une idée qu'elle est bonne!
Je crois que je vais l'appliquer à ma scie à chantourner pour la mettre sur ma table multi fonctions.
Amicalement
JeanPierre

Bonjour,

Ça, ça va te changer la vie !!


La technique de Nico de copain des copeaux c'est d'utiliser des tubes de gaine electrique à la place de tes chevilles en bois. L'avantage c'est qu'elles sont parfaitement calibrées donc la planche une fois en place n'a pas du tout de jeu, et ça glisse peut etre mieux pour la mise en place (quoique, rien ne t'empeche de cirer tes chevilles et de leur faire un petit "chapeau" plat pour qu'elles viennent en butee et ne depassent pas trop). L'inconvenioent de la gaine : c'est moins joli...
les miennes sont collées a l'epoxy a la planche amovible mais du coup c'est moins facile a stocker quand l'outil n'est pas en place car elles dépassent par dessous...

En tout cas , bien joué , et ton étau a vraiment bonne mine !!!

cordialement,
fredM

Super pratique ce truc-là, après tu remets tout ce petit monde dans une armoire ? C'est une idée à creuser, j'ai moi aussi un atelier limité et comme je n'ai pas fait de truc de ce genre, bah ça prend de la place
Par contre, t'as pas eu peur, percer tout d'un coup, si tu avais été un peu de travers, avec de telles épaisseurs, ça n'aurait pas pardonné ! du coup, j'admire et respecte encore plus !
Tu ranges tout le matériel sur étagères après ?
Il n'y a que pour l'étau que je n'aurai pas fait ça, ça sert out le temps un étau, et ça va être vite contraignant de l'enlever à chaque fois. enfin, c'est mon avis, hein

Re

bilou(te) a écrit:Super pratique ce truc-là, après tu remets tout ce petit monde dans une armoire ?

Une armoire?
Amicalement
JeanPierre

Oui, un meuble, quoi
L'idéal, avec ce type d'idée lumineuse, c'est aussi de pouvoir protéger tout ce petit monde de la poussière quand ce n'est pas utilisé.

Jean-Pierre fait allusion à un de nos projets communs, une armoire à outils, déjà brillamment réalisé par Alain, qui est notre inspirateur sur ce dossier, et dont je repousse la réalisation aux calendes Grec, pour tout un tas de raisons oiseuses ( la seule valable étant mon incompétence crasse).

pour l'instant, je les range là où ils étaient avant, en attendant de dégager de la place sur l’étagère du fond, qui, un jour peut être, cédera sa place à un placard comme celui que Fred a réaliser dans son atelier.
voilà , j'ai donc encore quelques projets pour m'occuper durant mes weekend...

cordialement,
Vincent

Merci, merci, merci! Ca c'est un système que je vais vite adopter car, il me manque aussi atrocement de place. Le rangement se fera sur un mur où je mettrais des cornières d'étagères (sans les planches) de façon à ce que les chevilles que je ferais dans du plastique dur (au tour à bois), ne gênent pas. Les machines seront installées l'une au dessus de l'autre!

bonjour à tous ,

et merci pour vos commentaires.
Boris, concernant mes étaux, j'en ai trois, dont deux autres en postes fixe, dans l'atelier.
Il n'est donc pas gênant que celui ci soit amovible.



j'ai celui la , installé récemment, à gauche en entrant dans l'atelier,



et cet autre, à l’extrémité de cet établi, au milieu de l'atelier, coté droit.

Patrick, il faut rendre à César ce qui est à César ( plutôt à Napoléon, en l’occurrence);
C'est Alain qui le premier m'a parlé de cette technique vu sur un site Anglo-saxon et mis à sa sauce Tarnaise, et Fred qui a suggéré la fixation par des gaines électrique enfoncées dans des trous sur l’établi.

je me suis contenté de l'adapter à mes besoins.
je suis content si cela peut te servir, une faible compensation pour tous les conseils que tu me prodigue.

cordialement

Vincent

Je le sais, Vincent, mais c'est quand même toi qui nous en a fait part ci-dessus avec de superbes explications. Même si tu les a reçu d'ailleurs!

Bien le bonjour,
je n'ai pas osé poster sur le début de mon mini établi, à cause de tout ce que j'ai pu voir, sur le forum, sur l'utilisation de rabots somptueux, maniés par des virtuoses, et sur le projet grandiose d'établi de Samuel, et l'engouement qu'il suscite, auprès de méta bricoleurs, tous plus Artistes, qu'Arpettes!
Et puis surtout pas mal de boulot...

Tant pis pour vous, je me lâche, je tiens toute fois à prévenir, âmes sensibles s'abstenir!

Sur les conseils avisés de bien plus compétents que moi, j'ai donc accepté de tronçonner mon plateau ( de chêne ? ) en 4 morceaux, en attaquant au cœur, puis en divisant par deux les moitiés ainsi obtenues



avant,



et après !

un peu laborieux, la lame a bien chauffée, plus de fumées que de sciures.
il faut dire que si ce morceau de bois a été abandonné par un "vrai" menuisier, c'est qu'il est plein de nœuds, donc difficilement utilisable.

une fois débité en tranches, j'en ai retourné une sur deux, pour voir la l'aspect de mon futur plateau, avant de le coller.
Ce n'est pas brillant, 4 mm de désafleur, je ne m'était pas rendu compte à quel point ma planche était voilée.



j'ai quand même décidé de la coller, d'abord en deux parties, afin d'essayer de rattraper les écarts



puis, j'ai collé les deux parties ainsi obtenues



Et c'est là que ça se gâte!

mon plateau ne ressemble à rien, j’hésite à tous mettre au feu.

bon, perdu pour perdu, pourquoi ne pas en profiter pour m'entrainer à des techniques nouvelles ( pour moi)
c'est bien beau de collectionner les vieux outils, mais je peux aussi m'en servir.



je choisi un de mes rabots, une varlope, il me semble .
ce n'est pas le plus grand, ni le plus petit, juste celui qui, au pif, me semble correspondre à mon usage.
Comment règle t'on la lame ? aucune idée, je sais que l'épaisseur idéal d'un copeau est de 0,05 mm.

je regarde en dessous, la lame dépasse à peine de la semelle, ça m'a l'air pas mal, je donne un coup sur mon plateau, et me plante de 5 mm  en profondeur!
oups, ce n'est pas ça, je règle à nouveau et réessaye, et là je fait une tranchée dans le bois, ma lame est de travers.
Je redémonte la lame, je pose mon rabot à plat sur le bois, place la lame, la contre lame, la cale, mais je ne bloque pas suffisamment cette dernière, et tout tombe par terre!
je me retiens de ne pas tout balancer, respire un grand coup et recommence ma dernière manip, mais en enfonçant correctement ma cale.
je fini quand même par faire des copeaux, on ne vois pas à travers, mais au moins, ça ressemble enfin à des copeaux...


pendant deux heures, je m'acharne sur mon plateau, quand enfin je m’arrête, il a maigri de 0,5 cm et ressemble à un champs fraichement labouré, mais au moins j'ai rattrapé presque tous mon désafleur!

comme je viens de perdre tous mon texte, j’envoie une partie avant de passer à la suite,

cordialement,
Vincent

je décide de laisser une deuxième chance à mon plateau.

Pour éviter qu'il ne tuile à nouveau, je fixe dessous deux renforts en chêne, juste collé, je vais essayer de ne rien visser dans mon mini établi.





après le rabotage, le ponçage.

au préalable, j'ai bouché tous les interstices avec de la pâte à bois.



A nouveau plusieurs heures d'efforts, en alternant la main et la ponceuse à bande, pour varier les plaisirs...

Et voici le résultat, poli à la sueur de mon front



finalement, ce n'est pas aussi moche que je le craignais, mais que de temps pour en arriver là!

Salut vincent, ton récit m'a fait sourire. 9a me rapelle des choses, pas le plateau, mais le rabot en bois.

Une fois que tu a mis le fer, le contre fer et la cale,  pour reculer le fer, tu tapes le cul du fut du rabot ou le nez (sur le dessus, certains rabot ont un boutons en bois dur ou en métal a cet endroit, cf. photo ci dessous).



Pour "donner du fer", tu tapes sur le fer ou sur l'avant du fut du rabot. On oublie pas à chaque fois de remettre un coup sur la cale en bois qui tiens le tout.

@+

Bonjour à tous,bonjour Vincent,
Tu n'abandonnes pas facilement,toi.Le plateau on voit bien qu'il y a un peu de bois autour des nœuds.
Pour la varlope,je suis comme toi,elle est dans un tiroir depuis un bout de temps,un jour peut-être...
Amicalement
JeanPierre

puisque ça marche ( serving) profitons en!

je décide d'installer sur mon plateau une sorte de "mors fixe" en vu d'une éventuelle presse.

je n'ai plus de chêne, mais il me reste un bout d'exotique.
je découpe une planche de 9 cm de large, pour la coller en façade de mon plateau





une fois sec, pour consolider mon assemblage, je perce pour enfoncer et coller des chevilles de 10mm



et je les arase, avec ma scie japonaise,



ensuite, je passe à la préparation du piétement.

là aussi, nouveau chalenge, puisque je vais réaliser des tenons et des mortaises.

Une précision, contrairement à d'autres, je ne cherche pas la difficulté, au contraire, je la fuis comme la peste!
entendons nous bien, j'ai beaucoup de respect pour ceusses qui se complaisent dans les difficultés, et qui les recherchent comme des challenges pour parfaire leurs techniques, et s’étalonner, mais je n'en suis pas là, loin s'en faut.
pour l'instant, mon objectif est de réaliser le mieux possible certains objets usuels pour aménager au mieux mon atelier.
fin de l'aparté

j'ai découpé les quatre pieds, et je réalise mes tenons à la scie plongeante, puis au ciseau





je les ponce pour enlever les imperfections



je les positionne pour voir leur emplacement



Et je les laisse ainsi toute la semaine car il était déjà tard dimanche soir,
je devrait les retrouver demain matin , pour la suite de cette magnifique réalisation...

cordialement,

Vincent

bonsoir,
que de détermination et de courage,félicitation.effectivement il est plein de nœud ton bois. pour la varlope,j'en ai une comme ça acheté au bric a brac et offert a mon père pour un anniversaire.Elle trône fièrement sur la cheminée et a lire ton récit je pense qu'elle va rester ou on l'a mis pour sa seconde vie,c'est a dire en déco.

bonne soirée

Salvt Vincent et vous tous,
Ben, je te bade depuis le début et je me dis que pour quelqu'un qui ne recherche pas la difficulté, c'est plutôt balaise !
S'attaquer à des nœuds pareils me laisse admiratif !
J'en connais au moins un qui serait aller chercher une autre planche. Pour ne pas se crever.
En plus, l'attaquer avec une varlope que l'on utilise pour la première fois… Là, je suis pantois !
J'en connais un, le même, qui se serait décourager.
Heureusement que tu n'aimes pas les défis.
Continue à susciter notre admiration !

@+ Guilhèlmus

Bonsoir, je partage completement le point de vue de Guihl !!! chapeau !! quand au gars qu'il connait, on doit connaitre le même, mais c'est bizarre.. a mon avis , y'en a plusieurs !!
cordialement,
fredM

Bonsoir

Vincent, bravo. Pour quelqu'un qui ne cherche pas la difficulté, tu fais fausse route. Tu te mets, comme nous tous, d'ailleurs, la barre assez haut. On voit que tu y mets du coeur et que tu veux faire le mieux possible. De toute façon, toi aussi tu as chopé le virus. Ca transpire de partout, dans ce que tu fais et la manière dont tu le dépeints.

Si tu apprends à bien affuter tes rabots et à bien régler le fer, tu vas en tirer un plaisir immense. D'autant que, à mon avis, c'est bien plus difficile de bien régler un fer de rabot en bois qu'un rabot métallique.

Continue, tu tiens, non pas le bon bout, mais le morceau en entier, et toi aussi dans pas longtemps tu nous feras rêver.

sangten a écrit:D'autant que, à mon avis, c'est bien plus difficile de bien régler un fer de rabot en bois qu'un rabot métallique.

Ben pour avoir les deux, et de qualités très inégales, les rabots bois (anciens) sont plus facile à régler que les métals bas de gamme (pas que les series D quand même ou le N°5 vintage).

@+

un grand merci pour vos commentaires, ça fait toujours chaud au cœur.
Sincèrement je ne cherche pas la difficulté, mais j'ai du mal à l'appréhender avant.
Et une fois que j'ai commencé, j'ai du mal à renoncer, donc je m'obstine, jusqu'à obtenir un résultat, quelque y soit.
Concernant la varlope, elle n'est pas en cause, surtout que c'est celle du fameux JC
Il faut juste apprendre à la régler.
Et comme je le fais en autodidacte, je tâtonne pas mal.
je me suis renseigné pour des stages de menuiserie vers chez moi pour acquérir quelque bases, mais je n'ai rien trouvé.
Enfin si, des stages de tournage sur bois, je vais sans doute m'y inscrire un de ces jours, et donc après, vous solliciter pour le choix d'un tour à bois!
En attendant, même si il m'arrive de vous "maudire" pour vos conseils , je ne sais pas comment je pourrai avancer sans.
Donc, merci encore

cordialement,

Vincent

meles a écrit:

sangten a écrit:D'autant que, à mon avis, c'est bien plus difficile de bien régler un fer de rabot en bois qu'un rabot métallique.

Ben pour avoir les deux, et de qualités très inégales, les rabots bois (anciens) sont plus facile à régler que les métals bas de gamme (pas que les series D quand même ou le N°5 vintage).

@+

Non, meles, je ne parlais pas des Darex et consorts de GSB. Je voulais dire les rabots métalliques, les vrais. Ceux-là sont quand même plus faciles et plus rapides à régler qu'un rabot en bois. Pour ce qui me concerne.

Moi, du bois comme ça, ça vole directement pour le feu! Sans le moindre complexe.
Je préfère coller plusieurs morceaux de bois, que ce soit l'un à côté de l'autre ou l'un au dessus de l'autre, en les croisant s'il le faut comme un contreplaqué, tout ça pour faire un plateau épais et bien solide.
Concernant les rabots à main, il y a longtemps qu'ils sont mis sur le côté. J'ai acheté un rabot électrique portatif de bas de gamme, il y a plus de trois ans. Ce rabot fonctionne toujours à merveille, même dans le chêne (avec moins de nœuds quand même).
Il faudrait que je doive travailler dans un environnement où il n'y a pas de courant pour moi ressortir mes vieux rabots!

Bonjour à tous,

Patrick, je n'ai pas voulu jeter cette planche, car je lui trouvais "quelque chose".
Après l'avoir massacré, j'ai hésité, puis décidé de me faire la main avec.
Et comme le résultat n’était pas trop mal, j'ai décidé de continué à passer du temps dessus.

juste un petit conseil, si tu me le permet, ne change pas, continue à intervenir, avec pertinence et humour, sur ce fil et les autres.
C'est un spécialiste de l'humour à deux balles et du calembour approximatif qui te le demande...

Après le rabot, les ciseaux !
là encore, une technique chronophage, que de temps passé à faire des trous ce weekend.



pour mes premières mortaises, je les ai choisi "débouchantes" sur un coté, afin de me faciliter le boulot, et de pouvoir leur faire un fond plat



le plateau solidement fixé sur ma servante, j'ai découpé l'emplacement de mes 4 pieds.



Avec à l'esprit une préoccupation essentielle, équerrage!

Bien sûr vip! Ce que je voulais dire c'est que je n'aurais pas eu la patience de taper et gratter sur un tel bois!
Maintenant tout le monde est libre de gratter s'il en a envie, ça donne des forces, mais pour moi, je gratte seulement pour gagner de l'argent, tu sait les petits tickets qui peuvent rapporter gros! Il y a aussi ma tête que je gratte pour trouver mes solutions!