AMENAGEMENT DE MON ATELIER

Bonjour Alain,
merci pour les conseils.

je n'aurai pas pensé faire la mortaise avant, et tailler le tenon après.
En fait je me suis servi des tenons pour tracer mes mortaises... désolé, je ne le ferai plus, pas la tête, ouille!

Pareil, je ne savais pas qu'il fallait respecter le fil du bois pour creuser les dites mortaises, ouille, mes oreilles!
promis, je tacherai de m'en souvenir et de faire mieux la prochaine fois.
En tous les cas, c'est sympa de ne pas me laisser dans mon ignorance crasse, j’espère que cela m'aidera à progresser.




une fois mes 4 mortaises creusées, j'ai assemblé les pieds avec des renforts latéraux.
Le premier, en façade, est fait avec un bout de chêne, emboité par tenons également, mais ce coup ci, les mortaises sont taillées dans le sens du bois ( un coup de chance!)

comme je n'ai plus de morceaux "ad hoc" , je décide d'utiliser une des chutes de mon beau plateau pour réaliser le deuxième renfort



je sors la scie japonaise, pour découper mes tenons.
comme le morceaux est suffisamment long, je vais faire des tenons traversants.
Bien sur, je découpe à ras de mes pieds, juste la bonne dimension, ce qui est une erreur dont je me rendrai compte plus tard...



je découpe mes tenons, je suis assez content de moi, ils ne sont pas identiques, l'un des deux est nettement plus maigre que l'autre, mais ça ira.



j'emprunte une technique présentée par Vincent91 pour ses manches d'outils, je refend à la scie mes tenons, puis arrête mon trait de scie en perçant avec une mèche fine, pour éviter qu'il ne se fende trop loin.

ainsi, je pourrai mettre une cale au bout de mon tenon, qui jouera le rôle d’écarteur, pour mieux remplir ma mortaise.



Et comme vous pouvez le voir sur cette photo, ce ne sera pas du luxe !

Merci Brice,
bien sur, le coin risque d’éclater le pied, c'est l’évidence même.
sur une hache, il n'y a pas la même contrainte.
sur la photo de mini établi qui me sert d'exemple ( celui de Pierre ou Alain, je ne sait plus) les coins sont comme tu les décrit, perpendiculaires, mais je n'ai pas réfléchi au "pourquoi du comment" je le saurais pour la prochaine fois.
ça en fait des choses que je saurais!

Fred, tu as raison pour mes mortaises, mais j'ai joué la facilité, en laissant un coté ouvert.
Tu verras que sur les prochaines, j'ai été plus courageux.



je fais un montage à blanc pour vérifier la pertinence de mes assemblages, visiblement ça à l'air d'aller, ou tout du moins, je vais m'en contenter







voilà l'aspect final.

comme vous pouvez le constater, il y a des tenons aux bouts de mes petits  petons, il va donc encore falloir des mortaises.
j'ai prévu de fixer mon établi comme mon étau ou mon touret, en utilisant la même technique.
cela devrait, du moins je l’espère, éviter les problèmes de contrevents dont parle Fred.



je découpe donc une planche à la bonne dimension, que je perce pile poil là ou il le faut.
Et j'attaque mes 4 dernières mortaises, dans le sens du fil, ce coup ci, et avec un épaulement sur les 4 faces, tout comme il faut!

Je place mes cales dans les tenons traversants





je perce même mon plateau, avec la fraise de 20 mm, 12 trous, espacé de 12 cm, en faisant bien attention de ne pas tomber sur mes renforts

juste cancer, et je ne connais pas l’ascendant.
Mais c'est vrai que lorsque j'attaque quelque chose, je me donne à fond.
Ma belle trouve d'ailleurs que je passe beaucoup de temps à l'atelier, au détriment du jardin, je vais devoir rééquilibrer tout ça.

Merci de me suivre,
cordialement,

Vincent

je pense que l'ami Guilhèmus, comme Obélix , est tombé dedans quand il était petit, il n'a plus besoin de champignons, pour partir dans des délires psychédéliques!

merci Pompom, ça me rassure de voir que je ne suis pas le seul à me gourer, mais si on nous explique pas, on peut pas deviner.

En parlant d'explication , celle d'Alain m'en bouche un coin, c'est donc comme ça , et pas autrement, bien , voilà un argument étayé comme je les aime...

Suite et (presque) fin de mon petit établi



j'ai fini les trous de mon plateau, en perçant également par en dessous pour ne pas éclater le bois à la sortie,



Et voilà l'établi monté, à sa place définitive, je lui ai fait quatre "dogs", pas aussi bien fini que ceux de Jean-Pierre, mais ça permet de caler un bois , et même de tracer un angle droit.

au passage, vous apercevez la tondeuse, qui se prend pour une Festool,



sous un autre angle, je vois qu'il faut que je fasse le ménage, le sol est plein de copeaux!



et de derrière, pour apprécier mon renfort "design"...

je n'ai pas collé le plateau, si je veux réaliser une presse plus tard, cela sera plus simple.
fini, il est à 133 cm du sol, je verrai à l'usage si la hauteur me convient

je ne l'ai pas traité non plus, pour l'instant il est brut, juste poncé au grain 150, à la main.

Je ne résiste pas à l'envie de vous proposer une dernière photo, vous avez pu vous rendre compte que je ne suis pas un fan de "smiley", mais celui là, je vous l'offre, en remerciement de vos conseils avisés



amitiés,

Vincent

bonjour Alain,
j'en connais un, moi, de Maitre Flipot, oui monsieur, spécialiste du flipot de platane, mais qui ne dédaigne, ni le châtaignier, ni même le douglas, c'est pour dire.
Et mes mortaises, je pense bien les flipoter discrètement, ni vu ni connu.

Concernant Rémi, son doigt a fourché, il voulait écrire: "avec leurs petits petons trempés, ça PU, et ça les fait gonfler!"
tu n'es en rien concerné, on peut te reprocher pas mal de choses, ( voir plus haut, ou plus bas je ne sais plus) mais pas d'avoir les chevilles qui enflent!

Merci de vos commentaires, et vos flatteuses appréciations.
même si je ne les mérite pas, je les accepte avec plaisir ( d'autant plus que je ne les mérite pas, devrai-je dire!)

Tu es toujours coincé à Melun, ou de retour à Moissac ?
Je suis impatient de voir la suite de tes fenêtres d'atelier.

amitié,

Vincent