Machines stationaires pro vues par LM!

Un autre avantage d'une bonne machine, pour laquelle la phase de conception n'a pas été négligée, est qu'il y aura souvent de la documentation, des vues éclatées et un catalogue de pièces détachées permettant généralement à un bricoleur un peu motivé de remettre en état ladite machine si toutefois elle tombait en panne. Voir même en pièces détachées d'occasion, si la bécane a été beaucoup vendue.

Quand je vois parfois les photos de certaines machines en vente sur les sites d'occasion...ça me fait peur
Bon, le jour ou je trouve quelque chose d'intéressant, je posterai des photos pour avis et j'essayerai de trouver un connaisseur pour venir avec moi voir la machine

Quand je vois parfois les photos de certaines machines en vente sur les sites d'occasion...ça me fait peur

Il faut quand même faire la différence entre machine d'occas ... et antiquité à restaurer, l'une est utilisable de suite, l'autre demandera du travail, du temps et des modifications pour apporter un peu plus de sécurité, (ce qui ne l’empêchera pas d'être performante une fois remise en état) .. et bien sur ça ne se trouve pas au même tarif.

++
David

Bonsoir à tous,

JMax, je n'avais pas lu toutes les interventions, je reviens sur une des tiennes :
on en arrive finalement à dire que, quand même, malgré tout, le démonstrateur a fait qq chose d'à peu près convenable.

mais qui prouve que la "réalisation" de la pub est ce qui sort de la vidéo qu'on nous montre ?
personne.
cette vidéo est une succession de plans différents, on voit un mec menuiser, on voit par après le résultat !

on a beau avoir l'esprit critique, les vidéo nous piègent quand même aisément!

a+

Bernard

Re

Ça me rappelle les bonimenteurs de foire.

Une fois à la maison,le matos ne fonctionne pas, ou on est incapable de reproduire ce qu'on a vu, et ça fini au fond du tiroir

C'est toujours basé sur la crédulité et la naiveté.

Et le pire c'est que beaucoup d'acheteurs seront enchantés de leur achat.

A+
arlequin

Arlequin,

tu fais remonter un vieux souvenir, j'étais tout gosse, j'aimais déjà jouer avec les outils de mon grand père (le bois).
à la foire, en arret devant le stand d'un gars qui vendait des rabots . des tout petits, avec des lames style lames de rasoir, une au milieu, une tout devant !

qu'est ce qu'il ne réalisait pas avec ça . fantastique !

mon père me l'achète et bon, devinez ?

et ceux qui faisaient des fers forgés à froid. le pauvre qui achetait cela, n'avait pas les mêmes biceps !

l'époque a changé, les méthodes sont les mêmes, l'eternel humain aussi.

bernard

Bernard,

Si quelqu'un de formé aux techniques de vente pouvait nous expliquer les ficelles !!!! ce serait très instructif.

J'ai déjà travaillé avec des commerciaux pros, ils savent très rapidement trouver les points faibles de l'acheteur pour fourguer leur matos.

Alors ce n'est pas autre chose que le but de cette vidéo.
" tu te rends compte Chérie, avec cette machine je peux faire notre cuisine !!!!"




A+

Bonsoir
Bricoleux, tu ne t'en sert pas du rabot avec lame de rasoir ?
moi j'en ai un depuis des lustres et je m'en sert pour casser les angles ou chanfreiner ,je ne m'en plaint pas pour cette usage
d'ailleur j'aimerais racheter des lames, car mon stock n'est pas loin de pas beaucoup

à + Lulu

Bonsoir,

La vente est mon métier aujourd'hui.
Limiter la vente à du boniment et pré-supposer que les vendeurs sont des manipulateurs,
est bien méconnaitre et le métier, et aussi penser que les clients sont tous des naïfs.

La réalité est tout autre.
Les bonimenteurs sont de mauvais commerciaux et leurs résultats sont médiocres.
La vente c'est comprendre les problématiques d'un prospect puis mettre en face des solutions.
Enfin mettre en place une relation mutuellement profitable qui aboutira sur des commandes et des livraisons.
Cette dernière partie est la plus difficile et ne peut exister par le mensonge et la manipulation.

Leroy Merdin, ce n'est pas de la vente, c'est du marketing :
- une présence incontournable
- une offre large (on trouve tout en un seul endroit)
- des prix markettés (le prix que vous pouvez mettre sans avoir
l'impression de prendre un risque - et non le prix que ça vaut réellement)
- de grosses marges (ce qui implique du personnel peu qualifié,
donc pas cher, des produits médiocres avec quelques exceptions,
mais aussi assez de sous pour nourrir les deux premiers points)

Il y a bien longtemps que nous ne sommes plus des citoyens,
mais des consommateurs (le gros de l'impôt vient de la consommation)
le seul pouvoir qu'il nous reste encore est de cibler notre consommation,
vers des produits qui représentent soit la qualité que nous attendons,
soit l'éthique à laquelle nous pouvons prétendre.

D'ailleurs, ce n'est pas encore très net, mais il y a une part de la consommation
qui est en train de migrer. Carrefour, après des années de boniment,
en a fait les frais et a perdu de nombreuses parts de marché.
Du coup, après avoir testé plusieurs axes (bio, durable, éthique...)
sans pourtant réellement s'y impliquer, la grande distribution
se pose actuellement la question de comment en donner un peu plus
tout en conservant des marges confortables.

Le consommateur est de moins en moins disposé à la manipulation,
et applique les réflexes de la grande distribution à son propre compte...
Achat en ligne au meilleur prix, plus de fidélité enseigne/marque/client, etc.
Quittes à acheter de la daube, autant la payer le moins cher possible.

Et bien, il en est de même pour les clients professionnels,
qui sont demandeurs de service, de prix, de qualité, et de considération.
Du coup, ça ne laisse pas beaucoup de place au boniment

Quant aux vidéos de Leroy Merdin, si on les analyse d'un point de vue marketing,
elles sont tout simplement d'un autre âge. D'ailleurs elles transpirent l'amateurisme.
Même le télé-achat revoit sa copie en ce domaine, mais la recette est ancienne :
voir, voir et revoir le produit, montrer toutes ses facettes,
répéter les mêmes arguments autant de fois que possible,
décrire toutes les applications possibles, même les plus improbables.
Ce ressassement des mêmes arguments à fréquence rapprochée,
est l'application d'une méthode hypnotique qui vous invitera à auto-suggérer
"je le sais, il l'a déjà dit, et en plus je l'ai vu faire".
Inconsciemment, vous vous sentez supérieur au présentateur,
puisqu'il vous répète des choses que vous avez déjà assimilées.

C'est la vieille méthode des bonimenteurs, sauf que nous l'avons culturellement
intégrée, et que cela éveille désormais notre sens critique : "oui, mais..."
Bref, ça ne marche plus très bien de nous jours. -5% de retours.

Aujourd'hui, si l'on voulait on appliquerai plutôt une méthode
de "manipulation librement consentie", qui implique le rôle actif de la "victime".
Je ne vais sûrement pas en décrire le mécanisme sur un forum,
vous comprendrez aisément pourquoi, d'autant que je suis opposé à toute
forme de manipulation. C'est moins facile, mais la vente durable
se base sur la confiance et le respect. C'est ma conviction et la manière
dont je fonctionne, et je suis loin d'être le seul !

Désolé pour ces pavés un peu longs.

++JM

J-Max.fr a écrit:Bonsoir,

La vente est mon métier aujourd'hui.
Limiter la vente à du boniment et pré-supposer que les vendeurs sont des manipulateurs,
est bien méconnaitre et le métier, et aussi penser que les clients sont tous des naïfs.

La réalité est tout autre.
Les bonimenteurs sont de mauvais commerciaux et leurs résultats sont médiocres.
La vente c'est comprendre les problématiques d'un prospect puis mettre en face des solutions.
Enfin mettre en place une relation mutuellement profitable qui aboutira sur des commandes et des livraisons.
Cette dernière partie est la plus difficile et ne peut exister par le mensonge et la manipulation.



++JM

bon résumé Jm Max, l'un de mes métiers passé est formateur aux méthodes de vente.
Je vais essayé de vous donner l'envers du décor.

Le propre de la vente parfaite est de cerner le besoin du client. Et il n'y a pas de vente possible si il n'y a pas de besoin.

Par contre la ou ça se complique, c'est que la notion de besoin est très suggestive en fonction du produit et de l'acheteur.
Il y a différent niveau de besoin.
Le besoin simple: "je dois acheter une voiture". A partir de la on peut acheter une multitude de voiture. Un vendeur compétant ira chercher votre usage (familiale, routière,...), votre budget ,... en gros les éléments factuels.

Déjà quand on aborde la vente sous cet angle, on s’aperçoit que bon nombre de ventes ne sont pas parfaite , et comme le dis JM Max se résume a du marketing: Je veux cet objet car c'est bien de l'avoir.

Ceci dit, d'aucun diront que l'acheteur qui achète pour des raisons compulsives (pour faire comme tout le monde, pour étancher son envie éphémère d'avoir cet objet dont on lui rabat les oreilles) est quand même une bonne vente, car le besoin du client existe (étancher son envie). La on arrive dans un débat philosophique et non commercial.
C'est pour cela qu'il est toujours recommandé de laisser passer un WE de réflexion avant d'acheter.
Et c'est aussi pour ça que les méthodes de ventes de margoulins consistent a forcer la main pour justement passer outre ce délais de réflexion ("la promotion est valable si vous commander maintenant, etc).

La oû ca se complique aussi, c'est que beaucoup d'enseigne on des impératifs de gestion de collections, de stock, etc. Et que vous pouvez avoir de ce fait des très bonnes affaires basées sur des promotions limitées dans le temps. Ainsi un bon acheteur saura déceler le besoin du vendeur pour en tirer profit (si je vous paye comptant vous me faite xx %, si je passe commande maintenant qu'est ce que vous m'offrez...) Mais ça vu les bonnes affaires que vous faites vous le savez déjà (c'est le principe de la commande groupée). A vous de trier la vraie bonne affaire (pour les raisons évoquées ) de l'arnaque vente de fenêtre ou de salon (les spécialistes de la manipulation...)

Enfin, au delà de la recherche du besoin réel (dont nous avons parler), un vendeur essayera de faire naitre en vous des besoins non conscients souvent basés sur nos faiblesses (par exemple en jouant sur votre peur s'il doit vous vendre des alarmes, sur votre envie de donner toutes les chances a vos enfants s'il vend des programmes pédagogiques, ...) . C'est cette partie qui est la plus discutable, même si pour les raisons évoquées un besoin que fait naitre (ou prendre conscience) un vendeur devient de facto un besoin que l'acheteur voudra combler.

Voila a la truelle les principes basiques de la vente, qui sont du bon sens au final.

Par contre la ou le commerce devient du vol, c'est lorsque visiblement les qualités de l'objet ou du service vendu sont sur évalué ou inventés. Est ce que LM surestime les qualités de sa table a scie par apport au prix demandé? si oui, c'est du vol. Si non, c'est juste couillon d'aller acheter ça


Pour résumé, on évite de ce faire avoir en achetant après avoir demandé conseil a des gens qui s'y connaissent, et en se posant systématiquement la question du besoin réel de l'objet ou du service. Ça tombe bien c'est l'une des forces de ce forum

Désolé pour le pavé aussi, mais pour une fois qu'on parle d'un truc ou j'ai un peu d’expérience j'en profite

bricoleux

à la foire, en arrêt devant le stand d'un gars qui vendait des rabots . des tout petits, avec des lames style lames de rasoir, une au milieu, une tout devant !

qu'est ce qu'il ne réalisait pas avec ça . fantastique !

Il m'est arrivé la même chose, mais j'ai mis 2 ans avant de pouvoir m'en acheter un.
je l'ai prété le jour du CAP de menuisier et on ne me l'a pas rendu.
J'en ai racheté un autre illico.

Lulu 21

Bricoleux, tu ne t'en sert pas du rabot avec lame de rasoir ?
moi j'en ai un depuis des lustres et je m'en sert pour casser les angles ou chanfreiner ,je ne m'en plaint pas pour cette usage

Je m'en sert pratiquement tous les jours. Pour casser les chants, tailler mes crayons, enlever des gouttes de colles séchées, et que sais-je encore. Mais surement pas pour faire ce que le bonimenteur disait.

J-Max.fr
J'aime bien ta philosophie. Continue à l'appliquer.

dazel
Deux ans de réflexion pour mon premier achat et mon premier "rabot" (si on peut l'appeler comme cela).
Ce n'est donc pas un achat compulsif.
J'aime bien ton analyse du "client".

Amicalement
chado

Bonjour à tous,

clin d'oeil à Chado et Lulu pour ce petit rabot : il faut un certain age pour avoir cet outil
et c'est vrai que je m'en sers aussi très souvent, pour de mini choses de tous les jours.

bonne journée

Bernard