[Présentation] Rangement de mes outils à main de Vincent

Salut

j'attendais la fin de ta présentation pour te poster un grand MERCI!

Merci pour nous avoir fait visiter cette partie de ton atelier, pour tes explications claires et admirablement illustrées, pour tes astuces de rangement, bref pour tout ce que tu as partagé avec nous.

je ne suis malheureusement pas très doué pour la prose ni pour retranscrire par écrit mon ressenti mais cette présentation a été extrêmement agréable à suivre et à lire.

A très bientôt pour le prochain épisode (l'atelier en lui même?)

Ouss

Bonsoir Vincent,

moi aussi je voudrais te remercier pour ton fil, intéressant, instructif, qui ouvre débats en plus (c'est toujours bien), et aussi pour le temps passé à l'écrire.

je suppose que tu nous parleras par la suite de l'utilisation de cette profusion d'outils, donc de tes réalisations, qui seront, je n'en doute pas, à la hauteur de ton amour et de ta culture de l'outillage.

à moins que ce ne soit d'abord le tour de ton outillage mécanique - portable ou stationnaire - . Suspens, es tu aussi bien équipé dans ce domaine ?

cordialement

Bernard

au plus je suis le post au plus je suis impréssionné par la quantité d'outil qu'il y a dans ton atelier, je retient la barre en bois pour les pinces

Bonsoir Vincent

Comme mes collègues, un grand merci pour ton fil qui m'a super bien intéressé, et beaucoup appris ! Je vais utiliser pas mal de tes posages pour mes outils, je t'avoue que ce sera nettement plus facile après de tels exemples !!
Je suis également curieux de voir ton atelier, les surprises seront là aussi agrèables !!

A+ Pierre

Bonsoir Vincent,

Ce n'est plus un atelier, c'est la caverne d'Ali baba.
Comme beaucoup, je te remercie de nous faire partager ton savoir-faire et ton organisation.
Je vais me permettre de t'emprunter qq idées

Mizott

Bonsoir, comme Ouss, merci pour le tour des outils à main !!

cordialement,
fredM

Merci à tous de vos gentilles appreciation.
Mon atelier en  dehors des outils manuels n'a pas grand interet. Je vous promets cependant une photo prochaine   quand ce sera un peu moins le souk.  
. Il s'apelle donc Cesar Newashish et   appartient à la tribu Aticamekw du Quebec ,  membre de l'ancienne nation  Algonquin du Canada et de  Nouvelle Angleterre,  subdivisée en peuples  parmi lesquels les Crees, eux m^me subdivisés en groupes comme les Ojibeways , la tribu  de John Tanner au  Nord- Ouest du lac Superieur, e les   Aticamekw au Quebec.
  
Les Aticamekw sont decrits  par les missionnaires françaisau 17° siecle  comme un "peuple très doux , dénué de vice,  et prêt à accepter Jesus-Christ" ,  mais "décimés par la variole et par les féroces  Iroquois".  Ils le furent si bien  qu'ils frôlerent l'extinction, comme quoi le Bon Dieu n'est pas très sympa avec les peuples trop doux, dénués de vice et trop naïfs. Ces pauvres Indiens n'étaient  pas ppur autant idiots et s'étaient aperçus d'une fâcheuse corrélation entre la conversion à la religion catholique et une mort prématurée. Corrélation pas tout à fait fortuite car le contact des blancs , par exemple lors de la messe dominicale était une bonne façon de contracter des maladies nouvelles pour eux et souvent mortelles  pour eux comme la rougeole ou la variole . Quoiqu'il en soit la conviction fondée ou non  que les convertis au christianisme ne faisaient pas de vieux os diminua sensiblement le désir des Indiens de recevoir Jesus Christ par voie orale,  au point que les missionnaire s'en émurent et alertèrent la maison mère: ces  courriers et d'autres du même genre,   retrouvés dans des archives fort bien tenues  sont notre principale source de connaissance sur ces Indiens au début du 17° siècle .     
La famille Newashish fait partie de la douzaine ou quinzaine de familles qui constituent la petite nation Aticameqw.

Le reportage sur la fabrication du canoé, a pu contribuer  à une image positive  des traditions indiennes ainsi qu'à la notoriété de Cesar,   au sein de la communauté et au Quebec en general .
Je decouvre que le nom de Cesar Newashish  apparait comme signataire d'un accord  récent entre cette communauté et  le  gouvernement du Quebec. Je pense qu'il s'agit du même, car on dit qu'il est âgé de 91 ans , ce qui colle assez bien avec l'age de notre canoe-man, 68 ans au moment du reportage. Il doit y avoir plusieurs centaines de Newashish, mais pas beaucoup de Cesar qui ont l'age et le profil adequat, car il faut admettre que c'est un singulier personnage,  sage,  adroit,  travailleur, et charismatique.  

Quoiqu'il en soit le Gouvernement provincial du Quebec semble foutre aux Indiens une paix royale. Il leur garantit  une large autonomie,  un revenu minimum, les soins médicaux et la  scolarisation des enfants en langue aticamekw et en français. Il semble sincèrement s'employer  à valoriser  leur culture, mais en même temps il  leur facilite l'accession à l’éducation secondaire et supérieure, et à des métiers  qualifiés. Cela ne va pas sans difficulté, car  cela  nécessite l'envoi des enfants   à la ville voisine  à 200 km, éloignement douloureux et  dangereux avec la famille et la culture d'origine, mais qui a été pris en compte de façon pragmatique  par  l’hébergement des enfants concernés  dans des familles d'accueil volontaires  en contact constant  avec  la famille d'origine.

Ce que je lis des actions des gouvernements provincial et  fédéral , des services sociaux, des acteurs bénévoles,  eet des représentants communautaires, nonobstant l’âpreté des discussion environnementales, me rend raisonnablement optimiste pour l'avenir de ces survivants.
Actuellement  et malgré un degré d'assistanat encore important ces communautés ont trouvé un équilibre . Les exploitations  forestières  et l’écotourisme fournissent des emplois et on observe un renouveau  des pratiques culturelles  (langue, artisanat, chants, danses, fêtes) .

Il est probable que ce reportage de la télé québecoise, par son intérêt et sa qualité remarquable,  s'est  inscrit dans une politique visant mettre en valeur cette communauté, donner un image  forte de sa culture, et améliorer son   intégration dans  l'entité québécoise francophone.
Comme vous voyez, quand un sujet a piqué ma curiosité je ne peux m'empêcher de l'approfondir et de tanner en suite tout le monde avec!

En tous cas retenez ce nom: César Newashish,  de la tribu indienne Aticamekw. Moi ça y est , je m'en souviens en pensant que   César était un peu trop amateur d'herbe fraîche (new hashish)et s'est retrouvé à la  prison  d'Atica (devant donc  un Atica-mec). On appelle ça un moyen  idio-technique.   


N'hésitez pas à me dire si  je suis  trop bavard et hors sujet. Cela dit ça m'étonnerai,  ce n'est pas mon genre.
Vincent

Bravo, de partager avec nous "l'intimité" de ton atelier.
Les images nous en apprennent beaucoup mais que d'outils, tu dois avoir l'embarras du choix

Aurais-tu quelques clichés de tes plus belles réalisation à nous faire partager ?

Merci encore

Bonjour.

Merci pour toutes ces astuces sur les rangements. beaucoup d'idées à prendre.
Personnellement après les pas à pas sur les réalisations j'adore voir les différents ateliers et astuces de rangement.

Je vais sans doute prendre beaucoup sur le forum pour l'aménagement de mon futur atelier (d'ailleurs, en retour, je ferai un pas à pas de la construction).

Cordialement
Elrond.

Ave
Concernant le rangement de serres-joint, actuellement en cours

Rapellez vous que:

Le nombre de serres-joint necessaires est égal au nombre de serres-joint disponibles +1

niaproun a écrit:

Rapellez vous que:

Le nombre de serres-joint necessaire est égal au nombre de serres-joint disponibles +1

Bravo,

T'as un Master ou une licence en Mathématiques Appliquées au bricolage?

Bonjour Vincent.

Passer de la revue de détail de tes outils et de ta manière de les ranger, à l'Histoire des indiens du Canada ne peut être que l'apanage d'un merveilleux conteur.
Et en plus doublé d'un illustrateur de talent.

Merci à toi pour tout ceci!

Amicalement
chado

bonjour a tous
Vincent comme mes collègues, je te dit merci pour ton fil très instructif et plein de bonne idées et astuces
aussi bien pour les rangements d'outils que pour les explication de travail
un très bon reportage, riche en explications et en connaissances que je ne manquerai pas de re-consulte a l'avenir ^^

encore encore encore ....

A+

Merci de vos gentilles aprreciations et de votre tolérance à ma tendance digressionnaire et diarrhéique verbale!

Je suis engagé dans un grand menage de mon ateleir et je pense qu'il sera présentable en photo dans un ou deux jours.
Je vous poste quelques unes de mes realisations,  pour prouver que  je ne suis pas simplement le conservateur d'un petit musée de l'outil mais que je m'en sers aussi parfois!

Deux outils introuvables en France, les vastringues en bois, à savoir une vastringue droite (spoke-shave) et une vastringue courbe (travisher), des outils indispensables pour les chaises Windsor, mais qui sont rares et chers c'est pourquoi  je les faits moi-même à partir de fers achetés.


Fauteuils Adirondack (en chêne). J'adore ces fauteuils américano-canadiens simples et confortables et  qu'on ne risque pas de vous voler vu leur volume!



Jeu d'echec (buis et ebène).  Comme on peux voir, non seulement je ne sais pas jouer mais je ne sais même pas ranger les pièces!


Lampe "temple grec" faite  pour une amie historienne et helleniste.    L'interrupteur est placé sur la colonne brisée et  il y a un tiroir secret dans la base.


Fauteuil Windsor type "Low-back" anglais en orme et frêne:  je suis assis dedans à l' instant ou j'écris:

Salut Vincent,

Magnifiques réalisations à l'image de l'ingéniosité des rangements de ton atelier !

Amicalement, Damien;

Salut salut,

Vincent, ta prose aucunement n'indispose....

On peut avoir les plans de tes fauteuils adirondack stp ?? Ils sont magnifique , ma compagne veut que je lui en fasse des copies (c'est pas trop dur ?)

Cordialement,
FredM

Fred,
Pas de problème, mais je préfère te répondre en message privé, car je n'ai plus les droits de copyright sur ce fauteuil qui a été publié dans une revue.

vincent91 a écrit:,
car je n'ai plus les droits de copyright sur ce fauteuil qui a été publié dans une revue.

Vincent,

es tu en train de nous dire que tu es l'inventeur de ces fauteuils célèbres ?

bernard

Bien sûr que non, je n'ai inventé pas le fauteuil Adirondack (ni la poudre, l'eau chaude ou le fil à couper le beurre!).
Il existait bien avant moi.

Les premiers modeles remontent au debut du 20° siècle et il s'est popularisé dans les années 1950.
J'ai juste fait une version un peu haut de gamme en chêne de ce fauteuil populaire. Il se trouve que j'en ai parlé dans mon association, avec un petit article dans son bulletin, qui a interessé les gens de la revue le Bouvet , qui m'ont demandé un article plus detaillé, qui a été publié il ya trois ou quatre ans je crois.

je ne connais pas grand chose au regime de la propriété intellectuelle, mais comme j'ai été payé pour l'article, je pense que ça vaut cession des droits et que je ne peux plus en diffuser librement des copies sur un site public. Je pense cependant que j'ai le droit de les communiquer à des amis qui m'en feraient la demande, en message prive pas exemple... Voila.

ok.
mais je ne connais pas ton age, ce n'était pas impossible.

B.


edit : c'est vrai qu'il sont beaux, les tiens !

A priori si le droit est sensiblement le même que la photo c'est plutôt l'inverse.
La propriéte intellectuelle est incessible, le journal ne peut acquerir qu'un droit d'usage pour une durée limitée et sous des modes qui doivent être définis dans le contrat.
En clair ils peuvent publier, éventuellement si tu l'as autorisé compiler, mais pour vendre il leur faudrait un nouveau contrat car tu restes propriétaire de l'ensemble de tes droits moraux sur tes plans.
En droit Français un auteur ne peut pas renoncer à ses droits, cette clause est déclarée léonine par n'importe quel tribunal.

niaproun a écrit:A priori si le droit est sensiblement le même que la photo c'est plutôt l'inverse.
La propriéte intellectuelle est incessible, le journal ne peut acquerir qu'un droit d'usage pour une durée limitée et sous des modes qui doivent être définis dans le contrat.
En clair ils peuvent publier, éventuellement si tu l'as autorisé compiler, mais pour vendre il leur faudrait un nouveau contrat car tu restes propriétaire de l'ensemble de tes droits moraux sur tes plans.
En droit Français un auteur ne peut pas renoncer à ses droits, cette clause est déclarée léonine par n'importe quel tribunal.

bonsoir

je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi niaproun :
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à priori, il est possible de céder la propriété intellectuelle au même titre que l'on peut céder la propriété industrielle.
Vincent, si tu as signé un contrat de cession de propriété intellectuelle, et tout dépend des clauses, parce que je crois que l'on peut conserver une partie de cette propriété intellectuelle/industrielle, si elle n'est pas utilisée à des fins commerciales, tu es lié contractuellement, encore faut-il examiner ce que tu as signé. Tu auras signé dans un cadre limité dans le temps et dans l'espace. Si tu n'as rien signé, tu es libre.

Si tu n'as pas cédé ou concédé les droits de propriété intellectuelle/industrielle, tu es libre d'en faire ce que tu veux. Mais, s'il n'y a pas eu de protection intellectuelle/industrielle préalable, à partir du moment où tu l'auras divulgué publiquement, quelle que soit la forme de la publication, tu ne peux plus protéger ton invention, qui tombe dans le domaine public.

Merci de vos avis juridiques!.

Les subtilités du droit d'auteur m'échappent un peu, et en fait je m'en balance, ça ne m'empêche pas e dormir. C'est juste que je ne veux pas mettre dans l'embarras les gens du Bouvet qui sont hyper-sympas, mais dont le groupe éditeur est peut-être plus pointilleux. En pratique, je n'ai rien signe mais je pense que le fait de toucher un droit d'auteur revient à un contrat implicite de cession de droits (des droits d'usage, pas de la propriété intellectuelle, qui doit être eutre chose), donc en pratique je ne diffuse pas l'article sur le forum, qui est un site public, mais rien ne m'interdit de le communiquer à tous ceux qui m'en font la demande aux fins d'usage privé.
Donc j'envoie l'article à ceux qui me le demanderont en message privé.

Encore faut-il que je le retrouve! Je ne le trouve plus dans mon ordi. Je l'ai en tirage papier, mais mon scanner me fait un caprice et ne marche plus. Je vais le prendre en photo, et voir si c'est assez lisible, sinon je delmanderai à un copain de le faire...

Vincent

Ave à tous
On est d'accord car dans le texte sur la propriéte industrielle il faut voir qu'il commence par
Contexte : Dans le cadre d’un contrat [de sous-traitance] OU [de commande] OU [de prestations de services] OU [de louage d’ouvrage ou de service] OU [Autre – A définir], X a réalisé pour le compte de Y des prestations susceptibles d’engendrer des droits de propriété intellectuelle et/ou industrielle.

Ici on est dans le droit d'auteur:
Le fauteuil de ce style est une création populaire des fermiers du noerd-est des Etats-unis qui remonte au XVIII XIX, l'auteur en fait une interprétation actuelle et la publie dans un groupe, comité, association,opuscule, il ya donc une propriété intellectuelle sur la création.

le texte cité régit les droits liés à la création dans le cadre d'une commande, donc crétion pour autrui, il s'implique notament aux salariés d'entreprises qui ne peuvent revendiquer pour eux-mêmes les travaux effectués dans le cadre de l'entreprise. Les contrats à façon, qui définisssent également une relation de subordination entre le commanditaire et l'exécutant, ainsi que les contrats de de prestations ou l'objet est défini par le commaditaire, sont concernés.

Vincent peut donc, céder des droits d'exploitation, à deux conditions, que ce soit limité dans le temps, et que les modes d 'applications soient eux-mêmes limités ou définis. La propriéte du droit d'auteur lui reste dans tous les cas, et il peut donc convenir d'un autre contrat comme il l'entends à moins que chose assez litigieuse il ait consenti une exclusivité, ce qui reviendrait à le priver de son droit d'auteur disposant de l'usage de sa création.

De plus, il suffirait qu'il apporte une modification, même mineure, pour que les plans ne soient plus l'objet du contrat précedemment passé.

Enfin sur un plan strictement commercial, je ne pense pas qu"il soit dans l'intéret d'une revue de pratiquer la captation de droits, sauf à se priver de futures collaborations de créateurs souhaitant préserver leurs intérets.

Quoiqu'il en soit, je pense que la situation n'est pas source de conflits, et pour respecter la prudence de Vincent je passerai par la voie de mail privé, pour faire un salon Adirondack, en ayant déjà fait un pour mon petit-fils.

niaproum bonjour!
Merci de cette reponse juridique detaillée.

Mon soucis est moins de suivre la lettre du droit, dont je connais mal le détail, que de faire preuve d'attention et de delicatesse, qui ne sont pas, d'après mon entourage, mes qualités naturelles les plus évidentes (no body is perfect).
D'autant plus qu'il n'y a aucun problème à envoyer une copie numérique d'article ( auparavant on envoyait des tirés--à-part) aux personnes qui en font la demande pour utilisation privée.

En plus, reflexion faite, commander un ancien numéro du Bouvet à la revue ne doit pas revenir tellement plus cher que d'imprimer une dizaines de pages en couleur , pour une qualité meilleure!
En tout cas l'enjeu financier reste legèrement inferieure à d'autres controverses juridiques comme celles sur la paternité de Facebook ou les brevets de l'i-Phone!

P...! c'est quand même quelque chose , ce site meta-bricoleur! on commence par apprendre à limer un bout de ferraille, à brancher un condensateur de demarrage, à ranger ses rabots et ses clés à molette et on e vient à la culture des Indiens Aticamekws, à des pensées profondes sur la paternité, et à une mise au point pointue sur la propriété intellectuelle !

Bonjour à tous,

En plus, reflexion faite, commander un ancien numéro du bouvet à la revue ne doit pas revenir tellement plus cher que d'imprimer une dizaines de pages en couleur , pour une qualité meilleure!

Tout à fait d'accord.
Le N° du Bouvet est le 137 de juillet-août 2009.
Pour ne pas avoir à chercher...
Renaud